Roger Ikor

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire mondial des littératures ».

Écrivain français (Paris 1912 – id. 1986).

Auteur d'essais historiques (l'Insurrection ouvrière de juin 1848, 1936) et littéraires (Mise au net, sur Zola, 1957), il évoque avec le cycle des Fils d'Avrom (la Greffe de printemps et, surtout, les Eaux mêlées, 1955) l'acculturation d'une famille juive en France au cours du temps, puis un tissu social déchiré dans Si le temps (le Semeur de vent, 1960 ; la Ceinture du ciel, 1964 ; Frères humains, 1969) et la vanité des théories prétendant y remédier (le Cœur à rire, 1978). Son enquête est plus angoissée avec la vieillesse (l'Éternité dernière, 1980). Le suicide de son fils lui suggère un regard douloureux sur les sectes, parodie de vie spirituelle dans un monde sans âme (Je porte plainte, 1981 ; la Tête du poisson, 1983 ; les Fleurs du soir, 1985).