Franz Dewandelaer

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire mondial des littératures ».

Écrivain belge de langue wallonne (Nivelles 1909 – Bruges 1952).

Le plus doué de sa génération, et le plus précoce, Dewandelaer acheva à vingt-cinq ans une œuvre commencée avec deux recueils inspirés par sa ville natale (Bouquet tout fait, 1933 ; le Monceau qui grandit, 1948, mais composé en 1930) : elle ne sera rassemblée qu'après sa mort dans l'édition des Œuvres poétiques (1970) ; il faut y ajouter Fragments de la nuit (1935), chœur parlé sur le monde du travail. Son lyrisme fougueux est à la mesure du sentiment de révolte qui anime ce poète épris de tendresse et de justice, et dont la virtuosité entrelace images et rythmes dans une technique de « boléro » qui fait le succès de ses « poèmes majeurs » : le Fou, le Prisonnier, le Mendiant, les Rues chaudes, l'Homme qui pleure.