Victoria Benedictsson, née Bruzelius, dite Ernst Ahlgren

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire mondial des littératures ».

Romancière suédoise (Domme, Scanie, 1850 – Copenhague 1888).

Après quelques nouvelles où elle s'essaie au réalisme et un roman paysan (l'Argent, 1887), la rencontre de Georg Brandes, pour qui elle éprouve une passion sans espoir, et le jugement critique qu'il porte sur son chef-d'œuvre, Madame Marianne (1887), la poussent au suicide. Dans ce roman, elle peint dans le goût romantique, avec une rare élégance, la vie heureuse d'une jeune femme.