le Quarante et unième

Sorok pervyj

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire mondial des films ».

Drame de Grigori Tchoukhraï, avec Isolda Ouzvikaïa (Mariutka), Oleg Strijenov (le jeune officier), Nikolai Krioutchkov (Evsioukov), Nikolai Doupak (Tchoupilko).

  • Scénario : Gregori Koltounov, d'après le roman de Boris Lavrenev
  • Photographie : Serguei Oroussevski
  • Décor : Vladimir Kamski, Konstantin Stepanov
  • Musique : Nikolai Krioukov
  • Pays : U.R.S.S. (Russie)
  • Date de sortie : 1956
  • Son : couleurs
  • Durée : 1 h 34
  • Prix : Prix spécial, Cannes 1957

Résumé

Pour son premier grand film, Tchoukhraï reprend un sujet déjà traité en 1927 par Protozanov. Pendant la guerre civile, une combattante soviétique est chargée de garder un contre-révolutionnaire ; l'affrontement rouge-blanc passe par la rencontre amoureuse avant de reprendre le dessus. Elle avait déjà abattu quarante adversaires : il sera le quarante et unième…

Commentaire

Justement remarqué à Cannes pour « sa qualité humaine et sa grandeur romanesque », le Quarante et unième appartient à cette période post-stalinienne où le cinéma soviétique reprend vie. Tchoukhraï y fait déjà preuve de sa sensibilité, de son souci d'humanité, et parvient, au-delà de l'idéologie officielle, à donner à voir les conflits naturels et pathétiques où peuvent se trouver pris les êtres engagés dans l'Histoire.

Autre version réalisée par :

— Iakov Protazanov, avec Ada Vojcik, Ivan Koval-Samborski, Ivan Chtraoukh.

  • Pays : U.R.S.S. (Russie)
  • Date de sortie : 1926
  • Durée : 1 800 m (environ 1 h 07)