Tom Jones, entre l'alcôve et la potence

Tom Jones

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire mondial des films ».

Comédie de Tony Richardson, avec Albert Finney (Tom Jones), Hugh Griffith (Squire Western), Susannah York (Sophie Western).

  • Scénario : John Osborne, d'après le roman de Henry Fielding The History of Tom Jones, a Foundling
  • Photographie : Walter Lassaly, Manny Wynn
  • Décor : Ted Marshall
  • Musique : John Addison
  • Montage : Antony Gibbs
  • Pays : Grande-Bretagne
  • Date de sortie : 1963
  • Son : couleurs
  • Durée : 1 h 55
  • Prix : Oscar du meilleur film 1963

Résumé

Squire Western trouve un bébé abandonné qu'on suppose être le fils d'une servante. Il l'élève. Devenu grand, Tom Jones devient un solide gaillard, plus intéressé par les jupons que par les leçons de son précepteur. Une série d'aventures rocambolesques commence, au bout desquelles, après avoir frôlé la potence, Tom saura de qui il est vraiment le fils.

Commentaire

Une solide reconstitution d'époque pour cette comédie aux images très soignées qui contrastent avec le style presque documentaire de la mise en scène par un des créateurs du Free Cinema anglais. L'homogénéité de l'ensemble en souffre, car la qualité de la recherche historique et le type d'humour, proche du burlesque, du film se marient mal, par la rigueur qu'ils exigent, avec l'approximation d'un cinéma « en liberté » qui abonde en caméras portées peu nécessaires et en plans souvent insuffisamment composés. Plusieurs épisodes sont très drôles avec un arrière-plan de critique sociale.