Stardust Memories

Stardust Memories

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire mondial des films ».

Comédie poétique de Woody Allen, avec Woody Allen (Sandy Bates), Charlotte Rampling (Dorrie), Jessica Harper (Daisy), Marie-Christine Barrault (Isobel), Tony Roberts (Tony).

  • Scénario : Woody Allen
  • Photographie : Gordon Willis
  • Décor : Mel Bourne, Steven Jordan
  • Montage : Susan E. Morse
  • Pays : États-Unis
  • Date de sortie : 1980
  • Son : noir et blanc
  • Durée : 1 h 29

Résumé

Un homme se débat avec son entourage, son milieu, ses amours, son œuvre, sa réputation. C'est un artiste, un cinéaste. Il assiste à une rétrospective de ses œuvres. Sa spécialité : le comique. Mais en fait, c'est un fantasque, un onirique. Il rêvasse, il cherche la femme idéale. Il a des souvenirs, il s'invente des rêves. Le quotidien le déçoit et l'agace. Et tous ces gens qui l'admirent et le questionnent sur ses films ! Sandy est en plein désarroi. Guérira-t-il jamais ? Guérit-on du mal de vivre ?

Commentaire

Un mot s'impose pour évoquer sinon définir ce film : autobiographie. Woody Allen est un auteur de films comiques et il est adulé. Son œuvre est cependant teintée de tristesse, embrumée de nostalgies. Stardust Memories ressemble à un bilan fellinien. L'auteur s'interroge sur tout en même temps (les femmes, la création, les « autres ») et en arrive à cette conclusion que seul l'art peut résoudre les contradictions de la vie en les exprimant, justement. Voilà un film à la fois très beau, très tendre et très profond, mais plein de notations humoristiques. Il fait rire parfois, sourire souvent. Le spectateur s'attendrit aussi, par identification.