Shock Corridor

Shock Corridor

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire mondial des films ».

Drame de Samuel Fuller, avec Peter Breck (Johnny Bennet), Constance Towers (Cathy), Gene Evans (Boden), James Best (Stuart).

  • Scénario : Samuel Fuller
  • Photographie : Stanley Cortez
  • Décor : Eugène Lourié
  • Musique : Paul Dunlap
  • Montage : Jérome Thomas
  • Pays : États-Unis
  • Date de sortie : 1963
  • Son : Couleurs et NB
  • Durée : 1 h 40

Résumé

Bennet, un journaliste, sait qu'un meurtre a été commis dans un asile de fous, mais que les trois témoins fous évidemment n'ont rien su dire à la police. Désireux d'obtenir le prix Pulitzer, Bennet se fait passer pour fou afin de découvrir le coupable. Il y parviendra, mais à quel prix ?

Commentaire

« Un chef-d'œuvre du film barbare », disait justement Godard de cette parabole sur les névroses de l'Amérique. Un des fous est un ancien savant atomiste que les implications de ses découvertes ont traumatisé, l'autre a été prisonnier des Coréens qui en ont fait un communiste en lui lavant le cerveau, et qui après la thérapie des Américains se croit un général sudiste, le troisième est un Noir qui a été sauvagement battu par des racistes et se prend pour un membre du Ku Klux Klan. La littéralité d'une mise en scène sauvage finit par nier la satire tout en lui donnant tout son sens expressif.