Justice est faite

Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire mondial des films ».

Drame d'André Cayatte, avec Claude Nollier (Elsa Lundenstein), Antoine Balpétré (le président de la Cour), Michel Auclair (Serge Kremer), Valentine Tessier, Raymond Bussières, Jacques Castelot, Jean Debucourt, Jean-Pierre Grenier, Marcel Pérès, Noël Roquevert (les jurés), Dita Parlo, Jean d' Yd, Jean Vilar.

  • Scénario : André Cayatte, Charles Spaak
  • Photographie : Jean Bourgoin
  • Décor : Jacques Colombier
  • Musique : Raymond Legrand
  • Pays : France
  • Date de sortie : 1950
  • Son : noir et blanc
  • Durée : 1 h 45
  • Prix : Lion d'or, Venise 1950 ; primé au festival de Berlin 1951

Résumé

Aux assises de Versailles, comparaît le docteur Elsa Lundenstein, qui a tué son amant atteint d'un cancer incurable. Avant et pendant le procès, nous voyons se dérouler la vie quotidienne des jurés : une antiquaire, un garçon de café, un éleveur de chevaux, un commerçant, un imprimeur, un cultivateur, un officier en retraite. Quand ils auront rendu leur sentence, justice sera faite.

Commentaire

Montrer que les jurés sont dépendants de leur vie personnelle quand se forme leur intime conviction, représentait, en 1950, une certaine audace et rompait avec la dramaturgie traditionnelle du procès au cinéma. Cela valut au film un énorme retentissement. Malheureusement, le peu de nuances des portraits, les stéréotypes dans le choix et le jeu des interprètes, affaiblissent aujourd'hui la portée de l'œuvre.