Tour de France
Course cycliste française annuelle par étapes.
Le Tour de France dure trois semaines et a lieu au mois de juillet. Le parcours fait alterner étapes de montagne, avec des arrivées en altitude, favorables aux grimpeurs, étapes contre-la-montre, qui se disputent soit individuellement soit par équipes, et étapes de plaine, conclues par une longue échappée en solitaire ou par un sprint massif.
Créé en 1903, le Tour de France suivait approximativement, à l'origine, le contour de la France.
Chaque année, le Tour part d’une ville différente. Il fait souvent étape à l’étranger. La Grande Boucle se termine toujours à Paris et, depuis 1975, l'arrivée est jugée sur les Champs-Élysées, à l'issue d'une épreuve en ligne ou d'un contre-la-montre. Précédant le peloton des coureurs, la caravane publicitaire crée l’animation tout le long du parcours.
Troisième événement sportif mondial, après la Coupe du monde de football et les jeux Olympiques, le Tour de France est devenu aujourd'hui bien plus que du vélo, une vitrine de la France proposée au monde entier durant trois semaines, un lieu de mémoire totalement intégré dans la mondialisation.
Un Tour de France féminin, plus court, est disputé presque tous les ans depuis 1984, sous les noms successifs de Tour de France féminin, Grande Boucle féminine puis Route internationale de France féminine.
1. La légende du Tour
C'est en 1903 qu'Henri Desgrange (1865-1940), directeur-rédacteur en chef du journal L'Auto et recordman de l'heure sur piste, annonce son intention de lancer une course en six étapes sur un parcours long de 2 428 km, qui suit approximativement le contour de la France. Il souhaite concurrencer Paris-Brest-Paris, alors la plus longue épreuve cycliste (1 200 km), organisée par un journal concurrent, Le Vélo. Cette lutte entre journaux au début du xxe s. est exacerbée par le contexte de l’affaire Dreyfus : le dirigeant de Vélo, Pierre Giffard, est dreyfusard, alors que Desgrange, anti-dreyfusard, reçoit le soutien des fabricants de cycles.
Pour organiser ce premier Tour de France, Desgrange est épaulé par Géo Lefèvre, chef de la rubrique « cyclisme » du journal L'Auto. Les six villes étapes désignées sont Paris, Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux et Nantes. Desgrange fixe la durée de la course à trois semaines (c'est encore sa durée actuelle) et indemnise les cinquante premiers arrivants à Paris à raison de cinq francs par jour.
La course réunit 60 participants, dont 21 terminent l’épreuve. La première étape part devant le café Au Réveil-Matin, à Montgeron, le 1er juillet 1903. Le Français Maurice Garin, grand favori, sort vainqueur de ce premier marathon de la route, à la moyenne horaire de 25,079 km. Dès l'année suivante, des bagarres violentes provoquées par des spectateurs à Saint-Étienne et à Nîmes compromettent l'avenir du Tour. Les quatre premiers sont déclassés. Cornet, cinquième, âgé de 19 ans, est encore aujourd'hui le plus jeune vainqueur de l'épreuve. Desgrange écrit dans L'Auto : « Le Tour est terminé et sa seconde édition aura été la dernière. Il sera mort de son succès, des passions aveugles qu'il aura déchaînées... » Pourtant, le Tour continue de grandir. En 1906, la montagne fait son apparition, et le Français René Pottier est sacré premier roi de la montagne au ballon d'Alsace. Le Tour prend le départ des Champs-Élysées en 1908. Les Pyrénées sont traversées en 1910. En 1911, Desgrange décide de franchir le col du Galibier, alors connu des seuls bergers et montagnards.
1.1. Eugène Christophe répare sa fourche
Le premier drame du Tour de France, qui a contribué à sa légende, frappe en 1913 le Français Eugène Christophe, un coureur populaire que le public appelle familièrement « le Vieux Gaulois ». Dans le col du Tourmalet, Christophe brise la fourche de sa bicyclette. Il parcourt 14 km à pied pour réparer sa machine dans une forge du petit village de Sainte-Marie-de-Campan. Les commissaires, pour respecter le règlement d'une course alors farouchement individuelle, interdisent au forgeron d'aider le valeureux champion. Christophe perd ainsi quatre heures et toute chance de remporter le Tour de France.
Héros malheureux du Tour de 1913, Christophe endosse en 1919 le premier maillot jaune, cette couleur rappelant celle des pages du journal organisateur L'Auto.
1.2. Les forçats de la route
En 1924, les frères Pélissier quittent l’épreuve à Coutances pour protester contre un règlement draconien (les coureurs n’ont pas le droit changer de maillot). Le reporter Albert Londres, de retour de Cayenne, rédige pour Le Petit Parisien un article qui fait date : « Les forçats de la route ».
1.3. Le Tour à la radio
Dès 1922, les résultats de l’étape du jour sont annoncés de l’émetteur de la tour Eiffel. Le premier reportage radiotéléphoné est transmis en 1929 : le public peut enfin entendre la voix de ses champions.
1.4. Équipes nationales et caravane publicitaire
De 1912 à 1929, la victoire ne revient qu'une seule fois aux Français, grâce à Henri Pélissier. Mais, en 1930, le Tour subit une véritable révolution. Les équipes de marques disparaissent au profit des équipes nationales. Quelques coureurs individuels, appelés touristes routiers, sont encore admis, mais toutes les dépenses des coureurs, y compris les vélos, sont à la charge des organisateurs. Pour financer cette nouvelle formule, Desgrange lance pour la première fois une caravane publicitaire devant le Tour, avec un défilé de véhicules originaux qui « font de la réclame », en distribuant des cadeaux. Le succès est immédiat. Les premiers annonceurs, comme la Vache qui rit, y gagnent la sympathie du public, qui se prête volontiers au jeu.
Le Tour de France devient une fête nationale. Au moment où les revers tricolores engendraient un certain désenchantement dans le public, les six victoires françaises entre 1930 et 1937 relancent l’intérêt de l’épreuve. À lui seul, Charles Pélissier remporte huit étapes en 1930.
1.5. Des moyennes de plus en plus élevées
Pour franchir la barre des 30 km/h, il a fallu patienter un quart de siècle, entre les 29,214 km/h d’Octave Lapize en 1910 et les 30,620 km/h de Romain Maes, en 1935.
1.6. Jacques Goddet, le directeur au casque colonial
En 1947, Jacques Goddet, directeur du journal L'Équipe, remplace Desgrange, mort en 1940. La reprise est un peu laborieuse. Mais la victoire spectaculaire de Jean Robic en 1947 (lors de la dernière étape) s'associe à ce qui reste aujourd'hui encore la plus longue échappée solitaire de l'histoire du Tour : 253 km accomplis par le Berrichon Albert Bourlon, entre Carcassonne et Luchon.
Suivent plusieurs succès prestigieux des Italiens Gino Bartali (en 1948, dix ans après son premier succès) et de Fausto Coppi (qui l’emporte en 1949 puis en 1952, avec 28 minutes d’avance).
Louison Bobet est le premier à l'emporter trois fois de suite, triple de 1953 à 1955.
1.7. L’ère de la télévision
La première émission télévision de date de 1948 et les premiers reportages de 1952, avec des commentaires de Georges de Caunes sous la direction de Pierre Sabbagh. Après un premier direct au sommet du col d’Aubisque en 1957, la Radio télévision française emploie les grands moyens en 1958. Elle diffuse le contre-la-montre du puy de Dôme, puis le passage au col de l’Iseran, à 2 770 m, employant pour la première fois un hélicoptère, en plus des caméras fixes. Les caméras HF sont embarquées sur des motos pour la première fois en 1962.
1.8. Le temps de Maître Jacques
Avec son succès de 1964, Jacques Anquetil est le premier à remporter cinq Tours de France, des victoires qu’il doit à sa maîtrise du contre-la-montre et à une science de la course exceptionnelle qui lui permet de dominer les grimpeurs tels que Charly Gaul, Federico Bahamontes ou Raymond Poulidor.
1.9. Poulidor, l’éternel second
Pour la première fois, en 1967, le Tour commence par un prologue, un contre-la-montre individuel (alors disputé en nocturne), qui avait été mis sur pied dans le Tour d’Italie pour commémorer son cinquantenaire. Raymond Poulidor échoue à la deuxième place de ce prologue, battu de seulement six secondes : le sympathique « Poupou » n’allait jamais porter le maillot jaune.
1968 : victoire du Néerlandais Janssen
1.10. Merckx, le Cannibale
Le Belge Eddy Merckx, dit « Le Cannibale », n’usurpe pas sa réputation. Il égale le record d'Anquetil (cinq victoires), établi le record de jours passés en jaune (111), ainsi que celui des victoires d’étapes (34).
Il est par ailleurs le seul coureur à avoir remporté tous les classements distinctifs du Tour.
1.11. Hinault puis Indurain font la passe de cinq
En 1985, Bernard Hinault rentre dans le club fermé des quintuples vainqueurs du Tour. Il reste le dernier Français titré sur l’épreuve. Parmi ses concurrents, l'Australien Phil Anderson est le premier coureur né hors de l'Europe à porter le maillot jaune, en 1981.
En 1995, l’Espagnol Miguel Induráin devient le premier à remporter cinq fois d’affilée le Tour de France.
1.12. Fignon battu de huit secondes
Le vainqueur du Tour de France 1989 n'a été connu qu'à la fin de la dernière étape, un contre-la-montre qui se termine sur les Champs-Élysées.
Laurent Fignon, qui porte le maillot jaune, est devancé par Greg Lemond, qui l'emporte finalement de huit secondes, l'écart le plus faible jamais enregistré sur le Tour.
1.13. Les sept victoires consécutives d’Armstrong, annulées en 2012
Dans les années 2000, Anquetil, Merckx, Hinault et Induráin sont dépassés par l'Américain Lance Armstrong, qui stupéfie le monde du cyclisme avec ses sept succès d’affilée. Cependant, en 2012, l'Agence antidopage américaine (Usada), estimant Armstrong coupable de dopage, le suspend à vie de tous les sports reconnus par le mouvement olympique et lui retire toutes les victoires, tous les titres et toutes les primes depuis le 1er août 1998 et l'Union cycliste internationale lui retire tous ses titres acquis depuis le 1er août 1998.
1.14. La domination espagnole et Alberto Contador
Après le règne sans partage d'Armstrong, les coureurs espagnols dominent la fin des années 2000, avec notamment les deux victoires d'Alberto Contador, dont celle du Tour 2009.
1.15. Un aperçu du Tour de France 2008
Le Tour de France 2008 a été remporté par l'Espagnol Carlos Sastre.
1.16. Le Tour de France 2009
Le déroulé du Tour de France 2009, remporté par l'Espagnol Alberto Contador, jour après jour.
1.17. Les grands moments du Tour de France 2011
Le Tour de France 2011 a été remporté par l'Australien Cadel Evans.
1.18. Le Tour de France 2013
Le parcours du Tour de France 2013, remporté par le Britannique Christopher Froome, ralliait la Corse à Paris.
1.19. Le Tour de France 2014
Le parcours du Tour de France 2014, remporté par l'Italien Vincenzo Nibali, ralliait Leeds (Angleterre) à Paris. Pour la première fois depuis 1984, deux Français sont sur le podium : Jean-Christophe Péraud (2e) et Thibaut Pinot (3e).
2. Les maillots distinctifs
Le leader de l'épreuve au classement général porte un maillot jaune distinctif, créé en 1919 pour rappeler la couleur du journal organisateur L'Auto (L'Équipe prenant le relais au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, et jusqu'à la fin des années 1980). Le leader du classement par points porte un maillot vert (créé en 1953) ; le leader du classement de la montagne, un maillot blanc à pois rouges (créé en 1975, mais depuis 1933 existait un prix du meilleur grimpeur) ; le leader du classement du meilleur jeune (moins de 25 ans), un maillot blanc.
Le prix de la combativité récompense le coureur le plus généreux dans l'effort et manifestant le meilleur esprit sportif. Le combatif de l'étape porte l'étape suivant des dossards de couleur rouge.
3. Le palmarès du Tour de France
Le palmarès du Tour de France
CYCLISME : TOUR DE FRANCE | |
Palmarès | |
Année | Vainqueur |
1903 | M. Garin (France) |
1904 | H. Cornet (France) |
1905 | L. Trousselier (France) |
1906 | R. Pottier (France) |
1907 | L. Petit-Breton (France) |
1908 | L. Petit-Breton (France) |
1909 | F. Faber (Luxembourg) |
1910 | O. Lapize (France) |
1911 | G. Garrigou (France) |
1912 | O. Defraye (Belgique) |
1913 | P. Thys (Belgique) |
1914 | P. Thys (Belgique) |
1919 | F. Lambot (Belgique) |
1920 | P. Thys (Belgique) |
1921 | L. Scieur (Belgique) |
1922 | F. Lambot (Belgique) |
1923 | H. Pélissier (France) |
1924 | O. Bottecchia (Italie) |
1925 | O. Bottecchia (Italie) |
1926 | F. Buysse (Belgique) |
1927 | N. Frantz (Luxembourg) |
1928 | N. Frantz (Luxembourg) |
1929 | M. De Waele (Belgique) |
1930 | A. Leducq (France) |
1931 | A. Magne (France) |
1932 | A. Leducq (France) |
1933 | G. Speicher (France) |
1934 | A. Magne (France) |
1935 | R. Maes (Belgique) |
1936 | S. Maes (Belgique) |
1937 | R. Lapébie (France) |
1938 | G. Bartali (Italie) |
1939 | S. Maes (Belgique) |
1947 | J. Robic (France) |
1948 | G. Bartali (Italie) |
1949 | F. Coppi (Italie) |
1950 | F. Kubler (Suisse) |
1951 | H. Koblet (Suisse) |
1952 | F. Coppi (Italie) |
1953 | L. Bobet (France) |
1954 | L. Bobet (France) |
1955 | L. Bobet (France) |
1956 | R. Walkowiak (France) |
1957 | J. Anquetil (France) |
1958 | C. Gaul (Luxembourg) |
1959 | F. Bahamontès (Espagne) |
1960 | G. Nencini (Italie) |
1961 | J. Anquetil (France) |
1962 | J. Anquetil (France) |
1963 | J. Anquetil (France) |
1964 | J. Anquetil (France) |
1965 | F. Gimondi (Italie) |
1966 | L. Aimar (France) |
1967 | R. Pingeon (France) |
1968 | J. Janssen (Pays-Bas) |
1969 | E. Merckx (Belgique) |
1970 | E. Merckx (Belgique) |
1971 | E. Merckx (Belgique) |
1972 | E. Merckx (Belgique) |
1973 | L. Ocaña (Espagne) |
1974 | E. Merckx (Belgique) |
1975 | B. Thévenet (France) |
1976 | L. Van Impe (Belgique) |
1977 | B. Thévenet (France) |
1978 | B. Hinault (France) |
1979 | B. Hinault (France) |
1980 | J. Zoetemelk (Pays-Bas) |
1981 | B. Hinault (France) |
1982 | B. Hinault (France) |
1983 | L. Fignon (France) |
1984 | L. Fignon (France) |
1985 | B. Hinault (France) |
1986 | G. LeMond (États-Unis) |
1987 | S. Roche (Irlande) |
1988 | P. Delgado (Espagne) |
1989 | G. LeMond (États-Unis) |
1990 | G. LeMond (États-Unis) |
1991 | M. Induráin (Espagne) |
1992 | M. Induráin (Espagne) |
1993 | M. Induráin (Espagne) |
1994 | M. Induráin (Espagne) |
1995 | M. Induráin (Espagne) |
1996 | B. Riis (Danemark) |
1997 | J. Ullrich (Allemagne) |
1998 | M. Pantani (Italie) |
1999 | Non attribué. 1 |
2000 | Non attribué. 1 |
2001 | Non attribué. 1 |
2002 | Non attribué. 1 |
2003 | Non attribué. 1 |
2004 | Non attribué. 1 |
2005 | Non attribué. 1 |
2006 | O. Pereiro (Espagne) 2 |
2007 | A. Contador (Espagne) |
2008 | C. Sastre (Espagne) |
2009 | A. Contador (Espagne) |
2010 | A. Schleck (Luxembourg) 3 |
2011 | C. Evans (Australie) |
2012 | B. Wiggins (Grande-Bretagne) |
2013 | C. Froome (Grande-Bretagne) |
2014 | Vincenzo Nibali (Italie) |
2015 | C. Froome (Grande-Bretagne) |
| 1. En 2012, l'Union cycliste internationale retire à l'Américain Armstrong, convaincu de dopage, tous ses titres acquis depuis le 1er août 1998 et le prive donc de ses victoires dans le Tour de France de 1999 à 2005. |
| 2. À la suite du déclassement de l'Américain Floyd Landis pour dopage. |
| 3. À la suite du déclassement de l'Espagnol Alberto Contador pour dopage. |
4. Quelques faits saillants du palmarès du Tour de France
Quelques faits saillants du palmarès du Tour de France
Quelques faits saillants du palmarès du Tour de France | ||
Événement | Coureur | Année |
Plus grand nombre de victoires (maillot jaune) | Jacques Anquetil (France) : 5 | 1957, 1961, 1962, 1963, 1964 |
| Eddy Merckx (Belgique) : 5 | 1969, 1970, 1971, 1972, 1974 |
| Bernard Hinault (France) : 5 | 1978, 1979, 1981, 1982, 1985 |
| Miguel Induráin (Espagne) : 5 | 1991, 1992, 1993, 1994, 1995 |
Plus grand nombre de maillots verts (classement par points) : 6 | Erik Zabel (Allemagne) | de 1996 à 2001 |
Plus grand nombre de maillots blancs à pois rouges (meilleur grimpeur) | Richard Virenque (France) : 7 | de 1994 à 1997 et 1999, 2003 et 2004 |
Vainqueur des trois classements la même année (maillot jaune, maillot vert et maillot blanc à pois rouges) | Eddy Merckx (Belgique) | 1969 |
Plus grand nombre de victoires d'étapes | Eddy Merckx (Belgique) : 34 | Entre 1969 et 1977 |
| Bernard Hinault (France) : 28 | Entre 1978 et 1986 |
| André Leducq (France) : 25 | Entre 1927 et 1938 |
| Mark Cavendish (Grande-Bretagne) : 25 | Entre 2007 et 2013 |
| André Darrigade (France) : 22 | Entre 1953 et 1966 |
| Nicolas Frantz (Luxembourg) : 20 | Entre 1924 et 1932 |
| François Faber (Luxembourg) : 19 | Entre 1906 et 1914 |
| Jean Alavoine (France) : 17 | Entre 1909 et 1925 |
| Charles Pélissier (France) : 16 | Entre 1929 et 1935 |
| René Le Grevès (France) : 16 | Entre 1933 et 1939 |
| Jacques Anquetil (France) : 16 | Entre 1957 et 1966 |
Plus grand nombre de victoires d'étapes sur un seul Tour : 8 | Charles Pélissier (France) | 1930 |
| Eddy Merckx (Belgique) | 1970 et 1974 |
| Freddy Maertens (Belgique) | 1976 |
Plus grand nombre de victoires en contre-la-montre | Bernard Hinault (France) : 20 (dont 5 prologues) |
|
Plus grand nombre de jours avec le maillot jaune | Eddy Merckx (Belgique) : 111 |
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Plus grand nombre de places de deuxième | Joop Zoetemelk (Pays-Bas) : 6 fois deuxième |
|
| Jan Ullrich (Allemagne) : 5 fois deuxième |
|
| Garrigou (France) : 4 fois deuxième |
|
| Raymond Poulidor (France) : 4 fois deuxième |
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Plus grand écart entre le premier et le deuxième | Maurice Garin (France) : 2 h 59' 21”, devant Lucien Pothier (France) | 1903 |
Plus petit écart entre le premier et le deuxième | Greg LeMond (États-Unis) : 8”, devant Laurent Fignon (France) | 1989 |
Plus grand écart d'un vainqueur d'étape (depuis 1947) | Jose Luis Viejo (Espagne) : 22' 50” (160 km d'échappée) | 1976 |
Plus grand écart d'un vainqueur d'étape en contre-la-montre | Fauto Coppi (Italie) : 7' 02” (137 km) | 1949 |
Plus petit écart d'un vainqueur d'étape en contre-la-montre | Laurent Fignon (France) : 48 millièmes de seconde, devant l'Irlandais Sean Kelly | 1984 |
Plus longue échappée en solitaire | Albert Bourlon (France) : 253 km | 1947 |
Plus grand nombre de sprints victorieux dans un même Tour | Mark Cavendish (Grande-Bretagne) : 6 | 2009 |
Moyenne la plus rapide d'une étape en ligne | 50,355 km/h (Mario Cipollini) | Laval-Blois (191 km), en 1999 |
Moyenne la plus rapide d'une étape contre-la-montre (plus de 20 km) | 54,545 km/h (Greg LeMond) | Versailles-Paris (24 km), en 1989 |
Moyenne la plus rapide d'une étape contre-la-montre par équipes | 57,841 km/h (Orica-GreenEdge) | Nice (25 km), en 2013 |
Vainqueur le plus jeune du Tour | Henri Cornet (France) : 19 ans | 1904 |
Vainqueur le plus âgé du Tour | Firmin Lambot (Belgique) : 36 ans | 1922 |
Vainqueur le plus jeune d'une étape | Fabio Battesini (Italie) : 19 ans | 1931 (étape Dinan-Brest) |
Vainqueur le plus âgé d'une étape | Pino Cerami (Italie) : 41 ans | 1963 (étape Bordeaux-Pau) |
5. Les grandes dates du Tour de France
Les grandes dates du Tour de France
Les grandes dates du Tour de France | |
Année | Événement |
1903 | 1er juillet : départ du premier Tour de France. |
1905 | première étape de montagne : le Tour franchit le Ballon d’Alsace. |
1906 | première incursion à l’étranger, en Allemagne. |
1907 | première étape à l’étranger, à Metz (alors en Allemagne). |
1908 | premier passage sur les Champs-Élysées (à 3 heures du matin, avant le départ réel) |
1910 | premier franchissement des Pyrénées (dont le col du Tourmalet et le col d’Aubisque). |
1911 | premier franchissement des Alpes (col du Galibier). |
1913 | retour définitif au classement aux temps après l’expérience du classement par points. |
1919 | création du maillot jaune : le Français Eugène Christophe est le premier à le revêtir. |
1919 | ravitaillement en course par les organisateurs. |
1919 | l’étape la plus longue de l’histoire du Tour : 488 km, entre Les Sables-d'Olonne et Bayonne. |
1922 | les résultats de l'étape du jour sont annoncés à la radio. |
1926 | premier départ de province, à Évian. |
1926 | le Tour le plus long : 5 745 km. |
1927 | première étape contre la montre par équipes. |
1927 | création de Radio-Tour. |
1929 | premier reportage radio, en différé. |
1930 | création des équipes nationales, du classement par équipes et de la caravane publicitaire. |
1933 | création du grand prix de la montagne. |
1934 | première étape contre la montre individuelle. |
1935 | première étape contre la montre par équipes (Nice-Montpellier : 56 km). |
1937 | l’emploi du dérailleur est autorisé. |
1937 | Jacques Goddet succède à Henri Desgrange comme directeur de course. |
1937 | création de radio-course. |
1947 | première étape dans une capitale étrangère, à Bruxelles. |
1947 | plus longue étape contre la montre : 139 km. |
1947 | Plus longue échappée en solitaire : Albert Bourlon (France) : 253 km |
1948 | premier retransmission en direct à la télévision, à l’arrivée au parc des Princes. |
1949 | premiers passages en Italie et en Espagne. |
1949 | Plus grand écart d'un vainqueur d'étape en contre-la-montre : Fauto Coppi (Italie) : 7' 02” (137 km) |
1951 | deuxième départ de province, à Metz, après celui de 1926. |
1951 | premier passage au mont Ventoux. |
1952 | premières arrivées en altitude (Alpe d’Huez, Sestrières, puy de Dôme). |
1953 | création du maillot vert (classement par points). |
1954 | premier départ de l’étranger, à Amsterdam. |
1958 | départ de Bruxelles. |
1960 | le Tour passe à Colombey-les-Deux-Églises, pour saluer le général de Gaulle. |
1966 | premier contrôle anti-dopage. |
1967 | création du prologue. |
1967 | retour aux équipes nationales. |
1968 | ravitaillement en course par les directeurs sportifs. |
1969 | retour à la formule des équipes de marques. |
1970 | création du maillot blanc pour le meilleur jeune (moins de 25 ans). |
1971 | premiers transferts aériens. |
1974 | étape en Grande-Bretagne. |
1975 | départ de Charleroi, première arrivée sur les Champs-Élysées. |
1975 | création du maillot blanc à pois rouges (désignant le premier au classement, déjà existant, du meilleur grimpeur). |
1975 | création du maillot blanc (désignant le premier au classement du meilleur jeune). |
1976 | Plus grand écart d'un vainqueur d'étape (depuis 1947) : Jose Luis Viejo (Espagne) : 22' 50” (160 km d'échappée) |
1978 | la plus longue étape contre la montre par équipes (Évreux-Caen : 153 km). |
1981 | pour la première fois, un coureur de l'hémisphère Sud revêt le maillot jaune : l'Australien Phil Anderson. |
1984 | Plus petit écart d'un vainqueur d'étape en contre-la-montre : Laurent Fignon (France) : 48 millièmes de seconde, devant l'Irlandais Sean Kelly |
1986 | pour la première fois, un coureur d'Amérique du Nord revêt le maillot jaune : le Canadien Alex Stieda. |
1987 | départ de Berlin. |
1987 | passage à Karlsruhe, ville du baron de Drais, inventeur de la draisienne, l’ancêtre de la bicyclette. |
1989 | départ de Luxembourg. |
1989 | Jean-Marie Leblanc devient directeur de la Société du Tour de France. |
1989 | Plus petit écart entre le premier et le deuxième : Greg LeMond (États-Unis) : 8 secondes devant Laurent Fignon (France) |
1989 | Moyenne la plus rapide d'une étape contre-la-montre (plus de 20 km) : 54,545 km/h (Greg LeMond), dans l'étape Versailles-Paris (24 km) |
1990 | Première étape retransmise dans son intégralité par la télévision |
1992 | un parcours européen, avec des passages en Espagne, en Belgique, aux Pays-Bas, en Allemagne, au Luxembourg et en Italie. |
1998 | départ de Dublin. |
1998 | création de la moto ravitaillement (boissons). |
1999 | Moyenne la plus rapide d'une étape en ligne : 50,355 km/h (Mario Cipollini), dans l'étape Laval-Blois (191 km) |
2002 | départ de Luxembourg, première ville étrangère à accueillir le départ du Tour à deux reprises. |
2003 | port du casque obligatoire, à l'exception de l'ascension finale dans les étapes de montagne. |
2003 | pour la première fois, un coureur d'Amérique du Sud revêt le maillot jaune : le Colombien Victor Hugo Pena. |
2004 | départ de Liège. |
2004 | port du casque obligatoire pendant toute la course. |
2005 | Christian Prudhomme devient directeur de la Société du Tour de France. |
2007 | départ de Londres. |
2009 | avant-dernière étape disputée en montagne (arrivée au mont Ventoux). |
2010 | départ de Rotterdam. |
2011 | arrivée d'étape au sommet du col du Galibier (2 645 m), plus haute arrivée au sommet de l'histoire du Tour de France. |
2012 | départ de Liège, deuxième ville étrangère à accueillir le départ du Tour à deux reprises. |
2013 | départ de Corse, où le Tour est présent pour la première fois. |
2013 | pour la première fois, un coureur africain revêt le maillot jaune : le Sud-Africain Daryl Impey. |
2014 | pour la première fois depuis 1984, deux Français sont sur le podium : Jean-Christophe Péraud (2e) et Thibaut Pinot (3e). |
2015 | départ prévu des Pays-Bas (Utrecht), avec un contre-la-montre de 13,7 km. Pour la première fois, le Tour de France prendra un deuxième départ d'affilée hors de France. |