Avec employé sans complément (emploi dit adverbial) : il a pris la clé, il est parti avec ; pendant son stage, elle a rencontré un jeune homme et elle s'est marié avec. Emploi courant mais familier.
recommandation :
Dans l'expression soignée, faire suivre avec d'un complément, surtout quand s'il s'agit d'une personne : pendant son stage, elle a rencontré un jeune homme et elle s'est marié avec lui ; on peut aussi tourner la phrase autrement : il a pris la clé et il l'a emportée.
remarque
En Belgique et dans les régions françaises limitrophes, tu viens avec ? (pour : tu viens avec moi ?) est fréquent.
Faire avec, vivre avec, pour « se contenter de qqch, supporter qqch », sont des expressions familières.
Avec employé pour de après déjeuner, dîner : déjeuner avec un sandwich, dîner avec une soupe. Emploi courant mais familier.
recommandation :
Dans l'expression soignée, surtout à l'écrit, employer déjeuner de, dîner de : j'ai déjeuné d'un sandwich ; elle dîne d'une soupe.
remarque
Déjeuner avec, dîner avec se rencontrent cependant chez de grands auteurs : « Il dînait avec du pain et des pommes de terre » (V. Hugo).
Avecemployé pour par : avec ce mauvais temps, il fait bon rester chez soi ; commencer avec un discours ; arriver avec le train. Emplois admis dans l'expression courante.
recommandation :
Dans le registre soutenu, surtout à l'écrit, préférer par : par ce mauvais temps, il fait bon rester chez soi ; commencer par un discours ; arriver par le train.
Avec ça = en plus. Il est arrivé en retard et, avec ça, il n'avait pas pris le bon dossier. Emploi familier.
recommandation :
Dans l'expression soignée, préférer les équivalents de plus, en outre, de surcroît, pour comble : ... et, pour comble, il n'avait pas pris le bon dossier.
Avec ça que = sans compter que. Avec ça que j'ai déjà trop de travail.
Expression relâchée.
recommandation :
Dans l'expression soignée, tourner la phrase autrement : sans compter que j'ai déjà trop de travail, comme si je n'avais pas déjà trop de travail, etc.
D'avec marquant la séparation : séparer le bon grain d'avec l'ivraie ; « Mais ces différences d'avec notre nature, c'est encore notre nature qui les imagine » (M. Proust). Registre soutenu. Dans le registre courant, on emploie plutôt de ou avec : séparer le bon grain de l'ivraie ; ces différences avec notre nature, c'est encore...