printemps de Prague

Tentative de libéralisation du régime en Tchécoslovaquie (janvier-août 1968), menée sous l'égide du parti communiste tchécoslovaque (PCT) après le remplacement de Antonín Novotný par Alexander Dubček (janvier).

Le PCT, voulant s'orienter vers un « socialisme à visage humain », décida en mai de convoquer un congrès extraordinaire et abolit la censure en juin. Menée à l’instigation de Moscou, l'intervention armée de cinq pays membres du pacte de Varsovie (20-21 août 1968) mit un terme à ce cours novateur.

Suivit une longue « normalisation », avec son cortège de procès et d'épurations (un demi-million de communistes furent exclus du parti) et la surveillance rapprochée de milliers de citoyens suspects par une police secrète omniprésente.

En avril 1969, Dubček est remplacé par Gustáv Husák, sous la pression de l'URSS.

Pour en savoir plus, voir les articles guerre froide, Tchécoslovaquie.

Le printemps de Prague, le 21 août 1968
Le printemps de Prague, le 21 août 1968
  • 1968 L'intervention des troupes soviétiques en Tchécoslovaquie met fin au printemps de Prague (août).
  • 1969 Ian Palach s'immole par le feu à Prague pour protester contre l'occupation soviétique (16 janvier).