Ille-et-Vilaine (35)

Rennes
Rennes

Département de la Région Bretagne.

Le département appartient à l'académie et à la cour d'appel de Rennes, à la zone de défense Ouest.

  • Chef-lieu de département : Rennes
  • Chefs-lieux d'arrondissements : Fougères, Redon, Saint-Malo
  • Nombre d'arrondissements : 4
  • Nombre de cantons : 53
  • Nombre de communes : 352
  • Superficie : 6 775 km2
  • Population : 1 094 018 hab. (recensement de 2018)

L'Ille-et-Vilaine couvre les confins orientaux de la Bretagne ; c'est le secteur le moins accidenté du Massif armoricain ; seules quelques barres de grès, encadrant le bassin de Rennes et dominant la Vilaine, forment au nord et au sud des reliefs un peu vigoureux. Bien qu'ouvert sur la Manche, c'est toutefois le moins maritime des départements bretons.

L'activité agricole demeure importante ; région de transition entre la Normandie, tournée vers les herbages, et la Bretagne, encore en partie fidèle aux labours, l'Ille-et-Vilaine est surtout orientée vers l'élevage, principalement la production laitière, présente partout. Cependant, diverses régions s'opposent : le bassin de Rennes, aux grandes exploitations et où le blé demeure important (plus une production maraîchère notable autour de Rennes) ; le pays de Fougères, qui annonce les herbages normands et combine élevage laitier et embouche ; les plateaux méridionaux (pays de Redon), plus traditionnels et plus pauvres ; la zone malouine, spécialisée dans la production de primeurs (pomme de terre principalement) ; etc. L'orientation vers les productions animales intensives « hors sol », non négligeable dans le domaine porcin, est cependant moins marquée que dans les autres départements bretons, notamment sur le plan avicole. Sur le littoral, la pêche, l'ostréiculture (Cancale) et le commerce sont moins notables que le tourisme estival, développé surtout autour des villes de la Côte d'Émeraude : Saint-Malo et Dinard, de part et d'autre de l'estuaire de la Rance.

L'industrie, autrefois très peu représentée, a connu des développements récents importants, quoique fragiles. L'Ille-et-Vilaine a en effet bénéficié de plus de la moitié des emplois industriels créés en Bretagne par décentralisation depuis 1960, la majorité de ces créations profitant à l'agglomération rennaise. Les principales branches représentées sont l'automobile, l'électronique, la confection (qui subsiste très difficilement). Des secteurs traditionnels connaissent également des difficultés pour se maintenir : l'industrie du granit du nord du département, la mécanique agricole (Redon, Vitré, Châteaubourg), l'imprimerie rennaise et surtout la chaussure fougeraise. Le secteur de la recherche et des nouvelles technologies a permis à Rennes-Atalante de devenir le deuxième technopôle français après celui de Sophia-Antipolis.

L'évolution économique et démographique privilégie de plus en plus le pôle rennais, qui regroupe plus du tiers de la population du département, concentre l'essentiel des activités industrielles et tertiaires (administrations, universités, banques, grandes surfaces commerciales, etc.) et dont la zone d'influence directe englobe aujourd'hui plus des deux tiers du département.