La gestion de la dette des pays en développement, de l’éclatement de la crise à la stabilisation, a été l’un des points chauds de l’actualité économique internationale, en opposant optimisme et désillusion.
Journal de l'année Édition 1987
La dette du tiers monde La gestion de la dette a permis d'éviter les ruptures que l'on aurait pu craindre, mais montre maintenant ses limites : les banques, réduites aux rééchelonnements, deviennent difficiles à convaincre, alors que les pays endettés ne voient pas la fin de la récession.
Journal de l'année Édition 1989
Tiers monde En dépit d'un meilleur environnement international – et notamment de la reprise du commerce mondial dont profitent les pays du tiers monde –, le poids des politiques d'ajustement imposées à ces pays, où les risques sociaux et politiques vont croissant, rend de plus en plus difficile le remboursement de leur dette, qui a représenté 1 245 milliards de dollars en 1988.
Journal de l'année Édition 1990
Journal de l'année Édition 1991
Journal de l'année Édition 1992
Tiers-monde 1991 a été une nouvelle année perdue pour le tiers-monde. La croissance des pays en développement s'est ralentie et le revenu par habitant est resté stationnaire. Cette évolution cache toutefois des disparités croissantes entre pays, voire entre continents : l'Asie, où de plus en plus d'États sont sur la voie du succès, a poursuivi son développement, l'Amérique latine a enregistré certains progrès en dépit d'une inflation galopante et l'Afrique (en particulier l'Afrique subsaharienne) a continué de s'enfoncer dans le chaos.
Journal de l'année Édition 1993
Tiers-monde Au début de l'année, Lawrence Summers, un économiste de la Banque mondiale, écrivait dans une note interne (cf. Courrier international du 20/2/92) : « Soit dit entre nous, la Banque mondiale ne devrait-elle pas encourager une migration plus importante des industries polluantes vers les pays les moins avancés ? [...] J'ai toujours pensé que les pays sous-peuplés d'Afrique étaient largement sous-pollués ; la qualité de l'air y est probablement d'un niveau inutilement haut par rapport à Los Angeles ou à San Francisco. »