Toujours en quête de rachat, Mike Tyson a lui livre trois combats victorieux cette saison, tous avant la limite. Face au Polonais Andrew Golota, dernière de ses victimes, Tyson a remporté la 49e victoire de sa carrière (la 43e avant la limite) pour 3 défaites. Et les aficionados continuent à rêver d'un duel face à Lewis.

Les championnats du monde de l'année

Mi-lourds, WBA, WBC, IBF, le 15 janvier : Roy Jones Jr. (É-U) bat D. Telesco (É-U) aux points.

Super-welters, WBA, le 3 mars : Félix Trinidad (Porto-Rico) bat David Reid (É-U) aux points.

Lourds, WBC, IBF, le 29 avril : Lennox Lewis (G-B) bat Michael Grant (É-U) par K.-O. à la 2e reprise.

Mi-lourds, WBA, WBC, IBF, le 13 mai : Roy Jones Jr. (É-U) bat Richard Hall (Jam.) par arrêt de l'arbitre à la 11e reprise.

Mi-lourds, WBA, WBC, IBF, le 10 septembre : Roy Jones Jr. (É-U) bat Eric Harding (É-U) par abandon à la 11e reprise.

Welters, WBC, le 17 juin : Sean Mosley (É-U) bat Oscar de la Hoya (É-U) aux points.

Lourds, WBC, IBF, le 15 juillet : Lennox Lewis (G-B) bat François « Pik » Botha (Afr. du S.) par arrêt de l'arbitre à la 2e reprise.

Lourds, WBA, le 12 août : Evander Holyfield (É-U) bat John Ruiz (É-U) aux points.

Lourds, WBC, IBF, le 11 novembre : Lennox Lewis (G-B) bat David Tua (N-Z) aux points.

Les championnats du monde des Français

Lourds-légers, WBA, le 8 avril : Fabrice Tiozzo bat Valéry Vikhor (Ukr.) par arrêt de l'arbitre à la 6e reprise.

Super-welters, WBA, le 22 juillet : Felix Trinidad (Porto-Rico) bat Mamadou Thiam par K.-O. à la 3e reprise.

Moyens, WBA, le 17 septembre à Las Vegas : W. Joppy (É-U) bat Hacine Cherifi aux points.

Super-moyens, WBA, le 16 septembre : Bruno Girard bat M.A. Siaca (Porto-Rico) aux points

Lourds-légers, WBA, le 9 décembre : Virgil Hill (É-U) bat Fabrice Tiozzo par arrêt de l'arbitre à la 1re reprise

Les combats de Tyson

Le 29 janvier : M. Tyson (É-U) bat Julius Francis (G-B) par arrêt de l'arbitre à la 2e reprise.

Le 24 juin : M. Tyson bat Lou Savarese (É-U) par arrêt de l'arbitre à la 1re reprise.

Le 21 octobre : M. Tyson bat Andrew Golota (Pol.) par abandon à la 3e reprise

Cyclisme

Le cyclisme devant la justice

Confirmation de Lance Armstrong, retour en grâce de Jan Ullrich, émergence de cyclistes venus des pays de l'Est, décadence de Marco Pantani... la saison 2000 aura finalement été, sur le plan sportif, celle de la stabilisation après deux années pourries par les scandales liés au dopage. Mais le fléau n'a pas pour autant disparu comme l'ont rappelé les chiffres hallucinants publiés quelques semaines après la fin du Tour de France et passés (presque) inaperçus : les analyses sanguines de 45 % des coureurs de l'épreuve, effectuées à l'aide d'un nouveau test, se sont révélées anormales, mais aucun participant n'a été rétrospectivement sanctionné.

Plus médiatique, le très attendu procès Festina, du nom de l'équipe cycliste exclue du Tour 98 pour dopage, s'est ouvert en octobre à Lille pour témoigner s'il le fallait de l'omniprésence du fléau dans le peloton. Une ouverture en fanfare avec les aveux presque immédiats de Richard Virenque qui a reconnu s'être dopé, après deux années de dénégations. Virenque, puis Pascal Hervé, Laurent Brochard, Luc Leblanc et d'autres membres de l'équipe ont dénoncé les pratiques en vigueur dans leur ancienne équipe mais également dans l'ensemble du peloton : Miguel Indurain, Pedro Delgado, Jan Ullrich, Lance Armstrong, Bjarne Riis... Aucun de ces coureurs, tous vainqueurs du Tour de France, n'a été épargné dans des dépositions souvent désespérées mais toujours convergentes. Les magistrats de Lille souhaitaient faire de ce procès un exemple, sans pour autant sanctionner trop lourdement les acteurs du rocambolesque feuilleton Festina.

Armstrong, l'an II

Attendu au tournant après sa victoire dans le Tour 1999 acquise en l'absence de plusieurs ténors, l'Américain Lance Armstrong n'a pas déçu et s'est imposé pour la deuxième année consécutive. Impérial du début à la fin de la Grande Boucle, en montagne ou dans les épreuves contre la montre, il n'a pas laissé l'ombre d'une chance à son Dauphin, l'Allemand Jan Ullrich, pourtant de retour à son meilleur niveau. Sur la troisième marche du podium, l'Espagnol Joseba Beloki faisait figure de talentueux invité surprise.