Disciplines

Athlétisme

Coupe du monde
(La Havane, 25-27 septembre)

Messieurs

1. Afrique, 115 pts.
2. Grande-Bretagne, 103 pts.
3. Europe, 99 pts.
4. Amériques, 92 pts.
5. États-Unis, 90 pts.
6. CEI, 84 pts.
7. Asie, 80 pts.
8. Océanie, 45 pts.

Dames

1. CEI, 102 pts.
2. Europe, 94 pts.
3. Amériques, 79 pts.
4. États-Unis. 79 pts.
5. Allemagne, 74 pts.
6. Afrique, 70 pts.
7. Asie, 69 pts.
8. Océanie, 40 pts.

Championnats du monde de cross
(Boston, 21 mars)

Messieurs

1. J. Ngugi (K), les 12,530 km en 37′ 5″ ; 2. W. Mutwol (K), à 12″ ; 3. F. Bayesa (Éth.), à 13″.
Par équipes : 1. Kenya ; 2. France ; 3. Grande-Bretagne.

Dames

1. L. Jennings (É-U), les 6,370 km en 21′ 16″ ; 2. L. McKiernan (Irl.) à 2″ ; 3. M. Dias (Port.), à 3″.
Par équipes : 1. Kenya ; 2. États-Unis ; 3. Ethiopie.

Le monde à ses pieds. Dominée par les jeux Olympiques, l'année 1992 a également permis à Dan O'Brien de battre le plus prestigieux des records du monde. Celui du décathlon (8 891 pts), que détenait depuis 1984 le Britannique Daley Thompson avec 8 847 points. Un exploit qui en a fait, avec Sergueï Bubka (saut à la perche), Moses Kiptanui (3 000 m steeple), Noureddine Morceli (1 500 m), Kevin Young (400 m haies) et Steve Backley (javelot) un des six recordmen du monde de la saison, sans tenir compte des deux relais masculins américains.

En Coupe du monde (6e édition), une compétition dont tout le monde ou presque se désintéresse, puisque pour des raisons financières la plupart des vedettes de l'athlétisme international en sont régulièrement absentes, la victoire est revenue à l'Afrique et à l'équipe féminine de la CEI.

Automobile

Cocorico ! Président de la Fédération française d'automobile, Jean-Marie Balestre peut être fier. Jamais dans l'histoire de ce sport dont il a la charge, les résultats des Français n'avaient été aussi brillants avec deux titres mondiaux. Renault en Formule 1 et Peugeot en endurance.

Les Sports au placard. À ce jour, Peugeot a remporté tous les challenges qu'il s'était donnés depuis son apparition au premier plan de la scène sportive en 1984 : deux championnats du monde des rallyes en 1985 et en 1986, grâce à la 205 turbo 16, quatre victoires dans le Paris-Dakar (1987 à 1990) et cette année, outre les 24 Heures du Mans, le titre mondial des voitures de sport dont le championnat sera toutefois suspendu en 1993, faute de combattants et après seulement deux ans d'existence. Une décision très controversée prise par le président de la FISA, Max Mosley, qui rend à présent probable l'arrivée à plus ou moins longue échéance du constructeur sochalien en Formule 1. Patron de Peugeot-Talbot-Sport, Jean Todt s'y emploie.

Mansell c'est fou. Neuf victoires en Grand Prix et quatorze pole positions sur seize possibles, l'année 1992 aura été celle de tous les succès pour Nigel Mansell qui a offert à Renault son premier titre mondial des constructeurs. Et pourtant en 1993, ce pilote d'exception sera absent des circuits de Formule 1, puisqu'il n'a pas voulu, pour des raisons notamment financières, renouveler son contrat avec l'équipe qui en a fait un champion du monde. Une affaire a priori réglée et un renfort de choix pour le sport automobile américain (l'IndyCar), dont la course la plus connue reste les 500 miles d'Indianapolis, auxquels participera désormais le Britannique.

Devancé au classement du championnat du monde par Ricardo Patrese et par le jeune prodige allemand Michael Schumacher, qui a gagné en Belgique son premier Grand Prix, Ayrton Senna s'interroge lui aussi sur la suite à donner à sa carrière.

Alain Prost semble bien armé pour remporter un quatrième titre mondial l'an prochain. Devenir l'égal de Manuel Fangio en 1994. De belles saisons en perspective pour Williams-Renault en quête d'image, qui a déjà atteint en ce domaine les objectifs qu'il s'était fixés en retrouvant la Formule 1. De quoi lui permettre de définir une stratégie à long terme, qui ne devrait pourtant pas passer par la fabrication de son propre châssis, puisque celui conçu par les ingénieurs de Franck Williams lui a donné entière satisfaction. Notamment avec sa suspension active qui a révolutionné la F1 : les reliefs de la piste et les réactions de la voiture sont enregistrés et pris en compte par un ordinateur, qui transmet ensuite ses ordres à un système hydraulique. Celui-ci assure une stabilité maximale à la monoplace, ce qui permet en particulier un réglage extrêmement fin des appuis dynamiques.

Championnat du monde des conducteurs de Formule 1

Grand Prix d'Afrique du Sud (Kyalami, 1er mars) : 1. N. Mansell (G-B), Williams-Renault, 306,792 km en 1 h 36′ 45″ (moy. 190 km/h) ; 2. R. Patrese (It.), Williams-Renault, à 24″ ; 3. A. Senna (Br.), McLaren-Honda, à 34″.
Grand Prix du Mexique (Mexico, 22 mars) : 1. N. Mansell (G-B), Williams-Renault, 305,049 km en 1 h 31′ 53″ (moy. 199 km/h) ; 2. R. Patrese (It.), Williams-Renault, à 13″ ; 3. M. Schumacher (All.), Benetton-Ford, à 21″.
Grand Prix du Brésil (Interlagos, 5 avril) : 1. N. Mansell (G-B), Williams-Renault, 307,075 km en 1 h 36′ 51″ (moy. 190 km/h) ; 2. R. Patrese (It.), Williams-Renault, à 29″ ; 3. M. Schumacher (All.), Benetton-Ford, à 1 tour.
Grand Prix d'Espagne (Barcelone, 3 mai) : 1. N. Mansell (G-B), Williams-Renault, 308,555 km en 1 h 56′ 10″ (moy. 159 km/h) ; 2. M. Schumacher (All), Benetton-Ford, à 24″ ; 3. J. Alesi (F), Ferrari, à 26″.
Grand Prix de Saint-Marin (Imola, 17 mai) : 1. N. Mansell (G-B), Williams-Renault, 302,400 km en 1 h 28′ 40″ (moy. 204 km/h) ; 2. R. Patrese (It.), Williams-Renault, à 9″ ; 3. A. Senna (Br), McLaren-Honda, à 49″.
Grand Prix de Monaco (Monte-Carlo, 31 mai) : 1. A. Senna (Br.), McLaren-Honda, 259,584 km en 1 h 50′ 59″ (moy. 140 km/h) ; 2. N. Mansell (G-B), Williams-Renault, à 0″ 21 ; 3. R. Patrese (It.), Williams-Renault, à 32″.
Grand Prix du Canada (Montréal, 14 juin) : 1. G. Berger (Aut.), McLaren-Honda, 305,670 km en 1 h 37′ 8″ (moy. 188 km/h) ; 2. M. Schumacher (All.), Benetton-Ford, à 12″ ; 3. J. Alesi (F), Ferrari, à 1′ 7″.
Grand Prix de France (Magny-Cours, 5 juillet) : 1. N. Mansell (G-B), Williams-Renault, 293,250 km en 1 h 38′ 8″ (moy. 179 km/h) ; 2. R. Patrese (It.). Williams-Renault, à 46″ ; 3. M. Brundle (G-B), Benetton-Ford, à 1′ 12″.
Grand Prix de Grande-Bretagne (Silverstone, 12 juillet) : 1. N. Mansell (G-B), Williams-Renault, 308,334 km en 1 h 25′ 42″ (moy. 216 km/h) ; 2. R. Patrese (It.), Williams-Renault, à 39″ ; 3. M. Brundle (G-B), Benetton-Ford, à 48″.
Grand Prix d'Allemagne (Hockenheim, 26 juillet) : 1. N. Mansell (G-B), Williams-Renault, 306,675 km en 1 h 18′ 22″ (moy. 235 km/h) ; 2. A. Senna (Br.), McLaren-Honda, à 4″ ; 3. M. Schumacher (All.), Benetton-Ford, à 34″.
Grand Prix de Hongrie (Budapest, 16 août) : 1. A. Senna (Br.), McLaren-Honda, 305,536 km en 1 h 46′ 19″ (moy. 172 km/h) ; 2. N. Mansell (G-B), Williams-Renault, à 40″ ; 3. G. Berger (Aut.), McLaren-Honda, à 51″.
Grand Prix de Belgique (Spa-Francorchamps, 30 août) : 1. M. Schumacher (All.), Benetton Ford, 306,856 km en 1 h 36′ 10″ (moy. 191 km/h) ; 2. N. Mansell (G-B), Williams-Renault, à 36″ ; 3. R. Patrese (It.), Williams-Renault, à 44″.
Grand Prix d'Italie (Monza, 13 septembre) : 1. A. Senna (Br), McLaren-Honda, 307,400 km en 1 h 18′ 15″ (moy. 235 km/h) ; 2. M. Brundle (G-B), Benetton-Ford, à 17″ ; 3. M. Schumacher (All.), Benetton-Ford, à 24″.
Grand Prix du Portugal (Estoril, 27 septembre) : 1. N. Mansell (G-B). Williams-Renault, 308,850 km en 1 h 34′ 46″ (moy. 195 km/h) ; 2. G. Berger (Aut.), McLaren-Honda, à 37″ ; 3. A. Senna (Br), McLaren-Honda, à 1 tour.
Grand Prix du Japon (Suzuka, 25 octobre) : 1. R. Patrese (It.), Williams-Renault, 310,792 km en 1 h 33′ 9″ ; 2. G. Berger (Aut.), McLaren-Honda, à 14″ ; 3. M. Brundle (G-B), Benetton-Ford, à 1′ 15″.
Grand Prix d'Australie (Adélaïde, 8 novembre) : 1. G. Berger (Aut.), McLaren-Honda, 306,180 km en 1 h 46′ 54″ (moy. 172 km/h) ; 2. M. Schumacher (All.), Benetton-Ford, à 0″ 74 ; 3. M. Brundle (G-B), Benetton-Ford, à 54″.

Classement des pilotes F1

1. Nigel Mansell (G-B), 108 pts.
2. Ricardo Patrese (It.), 56 pts.
3. Michael Schumacher (All.), 53 pts.
4. Ayrton Senna (Br.), 50 pts.
5. Gerhardt Berger (Aut.), 49 pts.
6. Martin Brundle (G-B), 38 pts.
7. Jean Alesi (F), 18 pts.
8. Mika Hakkinen (Fin.), 11 pts.
9. Michele Alboreto (It.), 6 pts.
10. Andrea De Cesaris (It.), 5 pts.

Classement des constructeurs

1. Williams-Renault-Elf, 164 pts.
2. McLaren-Honda, 99 pts.
3. Benetton-Ford, 91 pts.
4. Ferrari, 21 pts.
5. Lotus-Ford, 13 pts.

Championnat du monde des rallyes

Monte-Carlo (23-30 janvier) : Auriol-Occelli (F), sur Lancia HF Integrale.
Suède (13-16 février) : Jonsson-Backman (S), sur Toyota.
Portugal (3-8 mars) : Kankkunen-Piironen (Fin.), sur Lancia Delta Integrale.
Safari Rally (27 mars-1er avril) : Sainz-Moya (E), sur Toyota Celica.
Tour de Corsa (2-7 mai) : Auriol-Occelli (F), sur Lancia Delta Integrale.
Acropole (30 mai-4 juin) : Auriol-Occelli (F), sur Lancia Delta Integrale.
Nouvelle-Zélande (24-29 juin) : Sainz-Moya (E), sur Toyota Celica.
Argentine (20-26 juillet) : Auriol-Occelli (F), sur Lancia Delta Integrale.
1 000 Lacs (25-31 août) : Auriol-Occelli (F), sur Lancia Delta Integrale.
Australie (18-22 septembre) : Auriol-Occelli (F), sur Lancia HF Integrale.
San Remo (11-16 octobre) : Aghini-Farnocchia (It.), sur Lancia Delta Integrale.
Côte d'Ivoire (27 octobre-2 novembre) : Shinozuka-Meadows (Jap.), sur Mitsubishi Galant.
Espagne-Catalogne (7-11 novembre) : Sainz-Moya (E) : sur Toyota Celica.
RAC (22-26 novembre) : Sainz-Moya sur Toyota Celica.

Classement des pilotes

1. Carlos Sainz, 144 pts
2. Juha Kankkunen. 134 pts
3. Didier Auriol, 121 pts

24 Heures du Mans
(20-21 juin)

Classement final : 1. Yannick Dalmas (F) – Derek Warwick (G-B) – Mark Blundell (G-B), Peugeot 905, 352 tours soit 787,2 km (moy. 199,340 km/h) ; 2. Raphanel-Sekiya-Acheson, Toyota TS 010, à 6 tours ; 3. Alliot-Baldi-Jabouille, Peugeot 905, à 7 tours.

Rallye des pharaons
(5-16 octobre)

Autos

1. Jean-Louis Schlesser (F), sur Buggy Schlesser, 38 h 42′ 20″ de pénalités.
2. Germanetti (It.), sur Mercedes, à 1 h 29′ 51″.
3. Vismara (It.), sur Range Rover, à 2 h 43′ 11″.
4. De Lavergne-Arguelles (F), sur Range Rover, à 4 h 8′ 53″.
5. Orioli-Dominella (It.), sur Mercedes, à 6 h 19′ 7″.

Motos

1. Franco Picco (It.), sur Gilera, 44 h 2′ 24″.
2. LaPorte (F), sur Cagiva-Stalaven, à 4 h 44′ 21″.
3. Méoni (It.), sur Yamaha, à 5 h 15′ 43″.
4. Gualini (It.), sur Yamaha, à 13 h 26′ 9″.
5. Mayer (P-B), sur KTM, à 13 h 44′ 31″.

Paris-Syrte-Le Cap

Autos

1. Hubert Auriol – Philippe Monnet (F), sur Mitsubishi, 20 h 42′ 30″ de pénalités.
2. Weber-Hiemer (All.), sur Mitsubishi, à 4′ 53″.
3. Shinozuka (Jap.) – Magne (F), sur Mitsubishi, à 18′ 52″.
4. Waldegard (S) – Gallagher (G-B), sur Citroën, à 1 h 20′ 42″.
5. Vatanen (Fin.) – Berglund (S), sur Citroën, à 2 h 25′ 9″.
16. Perlini-Albiero (It), sur Perlini, à 16 h 30′ 28″ ; premier des camions.

Motos

1. Stéphane Peterhansel (F), sur Yamaha, 52 h 59′ 14″.
2. LaPorte (F), sur Cagiva, à 24′ 8″.
3. Arcarons (E), sur Cagiva, à 42′ 20″.
4. Morales (F), sur Cagiva, à 43′ 4″.
5. Magnaldi (F), sur Yamaha, à 1 h 29′ 8″.

Paris-Moscou-Pékin
(1-27 septembre)

Auto-camions

1. Pierre Lartigue – François Périn (F), sur Citroën ZX, 34 h 49′ 14″ de pénalités.
2. Weber-Hiemer (All.), sur Mitsubishi, à 1 h 8′ 44″.
3. Saby-Sérieys (F), sur Mitsubishi, à 1 h 24′ 49″.
4. Shinozuka (Jap.) – Magne (F), sur Mitsubishi, à 1 h 43′ 13″.
5. Auriol-Monnet (F), sur Citroën ZX, à 4 h 29′ 46″.

Motos

1. Stéphane Peterhansel (F), sur Yamaha, 101 h 40′ 5″.
2. Magnaldi (F), sur Yamaha, à 4′ 58″.
3. Bermudes (F), sur Yamaha, à 47 h 52′ 44″.
4. Pescheur (F), sur Yamaha, à 62 h 22′ 7″.
5. Landereau (F), sur Yamaha, à 69 h 5′ 22″.

Basket-ball

Une page se tourne ? Déjà vainqueur du tournoi des AS contre Limoges (83/75), Pau-Orthez a conquis la première couronne nationale de sa période paloise. Mais aussi la troisième de l'histoire d'un club dont les frères Gadou symbolisent l'ancrage régional. Une victoire acquise aux dépens d'un Limoges (76/74 et 63/50) sans âme, qui, malgré quatre internationaux et un des meilleurs Américains (Michaël Brooks) du championnat, ne fut que l'ombre de l'équipe dominatrice que l'on a connue. À l'évidence contre Pau, les Limougeauds ont payé au prix fort deux ans d'errements dont le point d'orgue fut le départ pour le Béarn de leur entraîneur Michel Gomez. Non sans mal, le titre féminin est revenu pour la deuxième année de suite à Challes, vainqueur du Racing en trois manches.