En obstacles enfin, Top Gear s'annonce comme le meilleur cheval de haies que l'on ait vu depuis Hardatit.

Prix de l'Arc-de-Triomphe
(Longchamp, 3 octobre 1976)
Ivanjica, F. Head, J. Wertheimer ;
Crow, Y. Saint-Martin, D. Wildenstein ;
Youth, W. Pyers, N.B. Hunt ;
Noble Dancer, G. Lewis, C. Schjelderup ;
Bruni, L. Piggott, C.A.B. St George ;
Beau Buck, J.-C. Desaint, W.R. Hawn.
Tiercé : (pour 1 F) dans l'ordre : 220,10 F ; sans ordre : 20,90 F.

Prix d'Amérique
(Vincennes, 30 janvier 1977)
Bellino II, J.-R. Gougeon, M. Macheret ;
Éléazar, L. Verroken, A. Weisweiller ;
Franca Maria, H. Delambre, H. Delambre ;
Fakir du Vivier, P.-D. Allaire, A. Delon ;
Colomba II, G. Mottier, M^me S. Karle ;
Dimitria, S. Chavatte, G. Goulandris.
Tiercé : (pour 1 F) dans l'ordre : 742 F ; sans ordre : 148,40 F.

Prix du Jockey-Club
(Chantilly, 5 juin 1977)
Crystal Palace, G. Dubrœucq, Bⁿ Guy de Rothschild ;
Artaius, L. Piggott, M^me G.F. Getty ;
Concertino, H. Samani, B^e Guy de Rothschild ;
Catus, Y. Saint-Martin, D. Wildenstein ;
Olantengy, A. Lequeux, D.A. Jackson ;
Funny Hobby, A. Badel, M^me Caralli
Tiercé : (pour 1 F) dans l'ordre : 460 F ; sans ordre : 92 F.

Grand Prix de Paris
(Longchamp, 26 juin 1977)
Cette édition 1977 du Grand Prix de Paris sera-t-elle la dernière ? Ce n'est pas impossible, car, en quelques années, cette épreuve classique a perdu beaucoup de son prestige.
Funny Hobby, P. Paquet, M^me T.-J. Carali ;
Valinski, L. Piggott, sir Ch. Clore ;
Midshipman, F. Head, J. Wertheimer ;
Concertino, G. Dubroeucq, Bⁿ Guy de Rothschild ;
Guadanini, A. Lequeux, J. Kaida ;
Dom Alaric, M. Philipperon, J.-P. Van Gysel.
Ne réunissant que onze partants, le Grand Prix de Paris n'a pas été choisi pour servir de support au pari tiercé.

Ont été le plus souvent à l'honneur sur 96 tiercés
Numéros
13 : 25 fois
7 : 22 fois
12 : 18 fois
1 et 9 : 17 fois
2 : 16 fois
En plat
Jockeys
J.-C. Desaint : 11 fois
A. Gibert : 10 fois
G. Dubrœucq : 9 fois
F. Head : 9 fois
Y. Saint-Martin : 9 fois
Entraîneurs
J. Cunnington : 7 fois
J. Sens : 6 fois
A. Penna : 6 fois
A. Head : 6 fois
En obstacles
Jockeys
R. Valdrighi : 6 fois
S. Roux : 5 fois
R. Renaud : 4 fois
X. Guigand, 4 fois
Entraîneurs
A. Adèle : 12 fois
G. Pelat : 5 fois
N. Pelat : 5 fois
Au trot
Drivers
G. Mascle : 7 fois
J.-R. Gougeon : 6 fois
M.-M. Gougeon : 5 fois
L. Verroken : 5 fois
J.-C. Hallais : 5 fois
Entraîneurs
G. Mascle : 7 fois
M.-M. Gougeon, J. Riaud : 5 fois.

Le plus faible rapport de l'année est enregistré avec l'arrivée Madelia – Trillion – Fabuleux Jane dans le Prix de Diane, le 12 juin à Chantilly.

Ordre : 69,50 F pour 1 F ; sans ordre : 13,90 F.

Le rapport le plus élevé est celui du tiercé du Prix d'Azay-le-Rideau, disputé le 6 janvier 1977 à Vincennes. L'arrivée Gipsy d'Hudson – Gasco – Gary Mab rapporte 18 846,60 F dans l'ordre pour 1 F (soit 94 233 F pour 5 F) et 2 761,60 F (soit 13 808 F pour 5 F) sans ordre.

Huit quartés se sont disputés. Le rapport le plus élevé est enregistré avec l'arrivée Carsyl – Second Watch – Ansi – La Malayrede dans le Prix Francisco-Martin, disputé le 26 mai 1977 à Auteuil. Ordre : 83 362,60 F pour 1 F ; sans ordre : 2 586,50 F.

Philatélie

Année calme, dont l'événement marquant a été, sans doute, l'audience accordée, le 21 octobre 1976, par le pape à 250 philatélistes venus à Rome pour l'Exposition internationale Italia. Paul VI, dans son allocution de bienvenue, a insisté sur l'universalité du timbre, qui a provoqué, a dit notamment le Saint-Père, « une industrie extrêmement variée et colorée qui contraste avec le visage terne, mécanique, des autres moyens de communication ».

Cette exposition a permis aux maximaphilistes, lassés d'être traités en parents pauvres, de faire un effort particulier. Vingt-deux exposants représentant neuf nations occidentales ont présenté leurs collections.

Spéculation

Des rumeurs contradictoires, comme chaque année, circulent sur l'état de santé de la philatélie. Pour les uns, elle est entrée dans un marasme noir. Pour les autres (plus nombreux), elle se porte, au contraire, de mieux en mieux. À l'appui de leurs dires, ils précisent que des spéculateurs, non philatélistes, se sont groupés en syndicats multinationaux et qu'ils investissent des sommes très importantes dans l'achat de timbres rares. Probablement ont-ils été sensibles à une autre rumeur selon laquelle il y aurait, fin 1977, une hausse très nette sur la cote des timbres rares.