Corneille (Pierre) (suite)
La carrière de Corneille
16066 juin : naissance à Rouen de Pierre Corneille, fils de Pierre Corneille et de Marthe Le Pesant.
1615Au collège des Jésuites de Rouen.
1629Mélite, création probable.
1631Clitandre, joué au Marais.
1632La Veuve, jouée au Marais.
Mélanges poétiques. Récit pour le ballet du château de Bicêtre. Épigramme pour Monsieur L. C. D. F. (comte de Fiesque).
1633La Galerie du Palais, jouée au Marais.
Excusatio, à Mgr de Harlay, archevêque de Rouen. Excuse à Ariste (impr. en 1637).
1634La Suivante, au Marais.
La Place Royale, au Marais.
L’Illusion comique, au Marais.
1637Représentation du Cid.
Lettre apologétique (réponse à Scudéry, sur le Cid).
Sentiments de l’Académie sur « le Cid ».
Édition de Médée.
1640Horace, au Marais (mars). Cinna au Marais.
1641(?) Polyeucte, au Marais.
Mariage avec Marie de Lampérière, de onze ans sa cadette.
Dédicace d’Horace à Richelieu.
1643(?) Le Menteur et la Mort de Pompée, joués au Marais.
Lettre de Guez de Balzac à Corneille sur Cinna.
1644(?) La Suite du Menteur, au Marais.
Rodogune, au Marais.
Sonnet sur les Chevilles de Maître Adam (Billaut).
Vers latins et français de C. Huygens, à la gloire du Menteur.
(?) Théodore, joué au Marais.
1646Vers de Corneille sur les Épîtres de Boisrobert.
1647Héraclius, à l’Hôtel de Bourgogne.
Élaboration d’Andromède sur ordre de Mazarin.
Entrée de Corneille à l’Académie.
1649Les Triomphes de Louis le Juste, publiés.
Représentation de Don Sanche d’Aragon.
Première pièce de Thomas Corneille : les Engagements du hasard.
Sonnet de Corneille À la gloire de saint Bernard à la suite des Lettres de saint Bernard de dom G. de Saint-Gemme.
1650Andromède, jouée au Petit-Bourbon par la troupe royale (musique de Charles Couppeau d’Assouci, décors et machines de Giacomo Torelli).
Dédicace de Don Sanche d’Aragon (accompagnée d’une longue lettre) à C. Huygens.
Vers de Corneille pour les Chastes Martyrs de Mlle Cosnard de Sées.
Nicomède, à l’Hôtel de Bourgogne.
Édition de l’Imitation (livre I, ch. I-XX).
Corneille, trésorier de sa paroisse, Saint-Sauveur, à Rouen (33 pages manuscrites au registre).
Molière reprend Andromède.
1652Représentation de Pertharite.
Édition des Œuvres (vingt pièces).
Lettre au P. Boulart, abbé coadjuteur génovéfain.
Éloge des vers du P. Souply.
Édition des Œuvres, in-12 ; vingt-deux pièces (Nicomède et Pertharite, ajoutés à l’éd. de 1652).
1655Édition des Œuvres, in-12 ; les vingt-deux pièces de l’édition précédente.
1656L’Imitation complète : quatre éditions la même année (Rouen, Maurry ; Paris, Ballard).
Édition des Œuvres, in-12 ; réimpression corrigée de 1654.
Œdipe, joué à l’Hôtel de Bourgogne.
1660Œuvres : septième édition collective en 3 vol. in-8° ; vingt-trois pièces refondues par Corneille, qui y joint un Examen (au lieu de l’Avis au lecteur) en tête de chaque pièce et les trois Discours sur le poème dramatique.
La Toison d’or, jouée au château du Neubourg, en Normandie.
Madrigal « pour une dame (la Du Parc) qui représentait la Nuit en la comédie d’Endymion ».
1662Représentation de Sertorius au Marais.
1663Sophonisbe, jouée à l’Hôtel de Bourgogne.
Théâtre (rééd. de 1660, en 2 vol. in-fo) : les vingt-trois pièces plus la Toison d’or.
Remerciements au roi pour la pension octroyée, mais oubli de gratitude envers Colbert.
1664Théâtre (vingt-quatre pièces), neuvième éd. collective en 3 vol. in-8o.
Othon, joué pour la première fois à Fontainebleau, est monté la saison suivante à l’Hôtel de Bourgogne.
Petit Poème au roi pour le retardement du paiement de sa pension.
1666Agésilas, à l’Hôtel de Bourgogne.
1667Attila, joué par la troupe royale.
Poème Au roi, sur son retour de Flandre.
Poème sur les victoires du roi, trad. du poème latin du P. de La Rue, jésuite.
Théâtre : dixième éd. collective, en 3 vol. in-12.
Petit poème (à la Du Parc ?) Sur un air de M. Blondel.
1670Tite et Bérénice, chez Molière.
Office de la Sainte Vierge.
Psyché, jouée devant la Cour aux Tuileries.
1672Pulchérie, jouée au Marais.
Thomas Corneille dirige, avec Donneau de Visé, le Mercure galant, où se font les réputations.
444 vers pour les Victoires du roi sur les États de Hollande, trad. du P. de La Rue.
1673Installation des deux frères Corneille rue de Cléry.
Fermeture définitive du Marais.
1674Suréna, joué à l’Hôtel de Bourgogne.
Abandon définitif de la scène.
Le second fils du poète tué au siège de Grave, à vingt-neuf ans.
Sonnet sur la prise de Maëstricht publié dans le Mercure galant.
1676Poème célébrant les victoires du roi, au retour de ce dernier.
Rodogune, Sertorius, Œdipe représentés à Versailles.
Bref placet Au Roi mettant en cause la négligence du P. de La Chaise, chargé de distribuer les bénéfices royaux.
1678Lettre à Colbert au sujet de sa pension supprimée depuis quatre ans.
Vers sur la paix de Nimègue, lus par Corneille à l’Académie.
1680De 1680 à 1684 : 176 représentations des pièces de Corneille.
1681Corneille quitte la rue de Cléry, que conserve Thomas, et s’installe rue d’Argenteuil.
1682Théâtre : onzième et dernière éd. collective, en 4 vol. in-12, la seule complète.
La pension de Corneille est rétablie grâce à Nicolas Boileau.
1683Vente de la maison de la rue de la Pie (4 300 livres), dont les trois quarts servent à la pension de Marguerite, dominicaine à Rouen, puis Corneille rédige son testament.
1684Le 1er octobre, Corneille meurt à soixante-dix-huit ans.
Thomas lui succède à l’Académie.
Éloge de Racine dans son Discours de réponse.