asepsie

Cet article est extrait de l'ouvrage « Larousse Médical ».

Ensemble des mesures propres à empêcher tout apport exogène de micro-organismes ou de virus sur des tissus vivants ou des milieux inertes.

L’asepsie associe la désinfection de l’environnement et de l’air, la rigueur de la technique, l’utilisation de matériel stérile et d’antiseptiques.

L'asepsie est rigoureusement respectée lors des interventions médicales et chirurgicales, y compris en petite chirurgie (injections, perfusions, ponctions). Il existe également des chambres stériles (entièrement aseptiques) lors du traitement de certains malades très fragiles : leucémiques traités par irradiation totale, sujets venant de recevoir une greffe ou dont les défenses immunitaires sont totalement ou partiellement détruites.

En chirurgie, l'asepsie désigne l'ensemble des méthodes préservant de la souillure microbienne tout ce qui est en contact avec la plaie opératoire. Elle est obtenue par désinfection de la peau autour du champ opératoire avec des antiseptiques, par stérilisation des instruments, des pansements, des gants et des vêtements du chirurgien et de ses assistants et par disposition autour de la zone opératoire de champs stériles, tissus imperméables à usage unique. La salle d'opération, murs et sol, est lavée quotidiennement, aérée par une ventilation appropriée et lavée entre chaque intervention avec du produit désinfectant. Pour minimiser les risques d'infection, certaines salles, dites aseptiques, sont réservées aux opérations ne comportant aucun risque de projection de liquides septiques (pus, par exemple). Le terme de faute d'asepsie désigne toute manœuvre risquant de souiller ce qui est aseptique.