vitesse

Chacune des combinaisons d'engrenages d'une boîte de vitesses ; chacun des rapports de démultiplication de cette boîte.

AUTOMOBILE

La puissance d'un moteur à combustion interne est fonction de sa vitesse de régime. La plage de régimes dans laquelle il est utilisé au mieux du couple moteur maximal qu'il peut développer est obtenue en interposant un changement de vitesse entre l'arbre moteur et les arbres de roue. Ce mécanisme comporte généralement quatre ou cinq rapports de marche avant et un rapport de marche arrière.

Le changement de vitesse mécanique est du type à baladeurs. Il comporte un arbre primaire, solidaire du moteur par l'intermédiaire de l'embrayage, et un arbre secondaire relié aux roues motrices. On intercale, en parallèle, un arbre intermédiaire, la prise directe exigeant que les deux arbres soient dans le prolongement l'un de l'autre. Enfin, un arbre intermédiaire assure la marche arrière. Le levier de changement de vitesse sélectionne le baladeur, qui est verrouillé sur un engrenage de l'arbre intermédiaire, assurant la prise avec l'arbre moteur.

De nombreux perfectionnements ont été apportés au changement de vitesse. La synchronisation amène à même vitesse les deux engrenages qui doivent venir en prise. Les engrenages à taille hélicoïdale, toujours en prise, assurent le silence. On tend de plus en plus vers les solutions automatiques, soit hydrauliques, soit mécaniques, avec ou sans régulation électronique.