tauromachie

(grec tauros, taureau)

Francisco de Goya, l'Arène divisée
Francisco de Goya, l'Arène divisée

Art de combattre les taureaux de race sauvage dans un affrontement dont la forme la plus répandue est la corrida.

Les débuts des jeux tauromachiques semblent remonter au Moyen Âge en Espagne, sous une forme populaire, la chasse aux taureaux, et sous une forme réservée aux nobles, étroitement mêlée à l'art équestre. La vogue de la tauromachie s'est maintenue parmi la noblesse espagnole jusqu'au xviie s.

Au xviiie s., la corrida est devenue une distraction populaire, sous l'impulsion de Pedro Romero, originaire de Ronda, et de Francisco Montes Paquiro, habitant de Séville. Outre l'Espagne, elle se pratique en Amérique latine (essentiellement au Mexique) et en France, où elle est, depuis une loi de 1951, autorisée « dans les villes de tradition ininterrompue depuis dix ans ».

Les variantes du sport tauromachique

Il existe des combats qui ne se terminent pas par la mise à mort de l'animal. Il en va ainsi, en France, de la course camarguaise, qui consiste à arracher au taureau divers attributs (cocarde placée au milieu du front, pompons fixés à ses cornes), et de la course landaise, dont le but est de réaliser des figures, feintes, etc., face à des vachettes.