pression

(latin pressio, -onis, de pressum, de premere, presser)

Pression
Pression

Rapport de l'intensité de la force s'exerçant uniformément sur une surface et perpendiculairement à celle-ci, à l'aire de cette surface.

PHYSIQUE

Un élément de surface d'un solide, placé en un point d'un fluide (gaz ou liquide) en équilibre, subit, de la part de ce fluide, une force perpendiculaire à la surface. On appelle « pression du fluide au point considéré » le quotient de la valeur de cette force par l'aire de l'élément de surface considéré. Cette définition repose sur le fait que la valeur de cette force est indépendante de l'orientation de l'élément de surface. Les forces de pression subies par une surface sont perpendiculaires à cette surface, mais la pression est une grandeur scalaire.

Les unités de pression

Dans le système international d'unités (SI), l'unité de pression est le pascal (Pa) ; on utilise aussi le bar, qui vaut 105 Pa, et, parfois encore, l'atmosphère (atm), valeur moyenne de la pression atmosphérique normale (1 atm = 1,013 25·105 Pa). Une ancienne unité de pression est le « centimètre de mercure » (1 atm = 76 cm de mercure).

La pression hydrostatique

La différence des pressions entre deux points d'un fluide en équilibre est égale au produit de la différence de niveau des deux points par le poids volumique du fluide. Importante dans le cas des liquides (de masse volumique appréciable), cette différence de pression a des valeurs négligeables dans le cas d'un gaz enfermé dans un récipient de dimensions raisonnables. On peut alors parler de la « pression du gaz » enfermé dans le récipient. À l'échelle macroscopique, celle-ci est la conséquence de l'énergie cinétique des atomes ou molécules du gaz. On peut la considérer comme la résultante de la multitude de chocs microscopiques exercés sur les parois du récipient par les particules en mouvement.

Pression
Pression
  • 1654 Otto von Guericke effectue l'expérience des hémisphères de Magdebourg, mettant en évidence la pression atmosphérique.
  • 1732 Invention par H. Pitot du tube qui porte son nom, permettant de mesurer la pression dans un fluide et qui, combiné avec une prise de pression statique, permet de calculer la vitesse de l'écoulement d'un fluide, notamment de l'air.
  • 1733 Premières études sur la pression artérielle chez l'animal par le Britannique S. Hales.