infrarouge

Image satellitaire Météosat dans l’infrarouge
Image satellitaire Météosat dans l’infrarouge

Se dit du rayonnement compris, dans le spectre électromagnétique, entre la lumière visible et les micro-ondes.

La fréquence du rayonnement infrarouge est inférieure à celle de la lumière rouge visible (sa longueur d'onde, inverse de la fréquence, est par conséquent supérieure).

Les rayons infrarouges sont des radiations de longueur d'onde comprise entre 0,8 (limite du rouge visible) et 343 micromètres (limite des ondes hertziennes).

C'est en 1800 que William Herschel découvrit dans le spectre solaire une zone située au-delà du rouge, dans laquelle existait un échauffement notable mais d'où ne provenait aucune radiation visible. Outre les radiations solaires, les flammes, les étincelles, les lampes à vapeur de mercure, au néon, les lampes à incandescence sous-voltées, certains lasers à gaz et des diodes sont des émetteurs infrarouges. On utilise ces radiations pour le chauffage, la photographie aérienne et spatiale, la transmission de signaux dans les fibres optiques et les techniques de thermographie.

Utilisations militaires

L'infrarouge est employé depuis 1950, pour éclairer un objectif, qu'on repère ainsi avec un appareil de visée comportant un transformateur d'images. On utilise aussi des têtes chercheuses infrarouges de proximité pour missiles, utilisées en association avec un illuminateur laser. Vers 1960 sont apparus des lunettes de visée pour armes légères ou des épiscopes pour chars permettant le tir, l'envol et l'atterrissage de nuit des hélicoptères.

Depuis 1970, la détection de l'infrarouge provenant de sources de chaleur très diverses (personnes, moteurs, maisons, etc.) a permis de réaliser des équipements d'« imagerie thermique », ainsi que l'autoguidage (par autodirecteur infrarouge) des missiles, en particulier air-air et sol-air.

Utilisations médicales

Les rayonnements infrarouges utilisables en médecine sont compris entre 0,8 et 4 micromètres. Ils sont utilisés pour leur action thermogène dans le traitement d'appoint de certaines affections : ils activent la circulation, améliorent les troubles circulatoires cutanés et favorisent le processus de cicatrisation.