bataille de Leipzig (16-19 octobre 1813)

Menacé par la jonction de Bennigsen, Bernadotte, Blücher et Schwarzenberg, Napoléon avec 160 000 hommes se porte à leur rencontre sur Leipzig. Le 16, Blücher attaque Marmont au N. de la ville, mais est stoppé par une manœuvre de flanc de Ney. Schwarzenberg, qui attaque au S., est contenu par l'Empereur à Wachau. Mais, le 17, arrivent Bernadotte et Bennigsen. Le 18, accablé par 320 000 hommes et trahi par la défection de ses alliés saxons – qui permet la jonction de Blücher et de Bernadotte –, Napoléon, rejeté sur les faubourgs, ordonne la retraite, couvert par Macdonald et par Poniatowski. Le 19, par suite de la destruction prématurée de l'unique pont franchissant l'Elster à Lindenau, beaucoup d'hommes sont faits prisonniers (Poniatowski se noie en tentant de passer à la nage). Les pertes sont de 60 000 hommes de chaque côté et Napoléon a perdu l'Allemagne. Cette « bataille des Nations » ouvrait aux Alliés l'accès du territoire français.

Pour en savoir plus, voir les articles Napoléon Ier, premier Empire.