anti-sous-marin

Qui sert à combattre les sous-marins.

La lutte anti-sous-marine, tributaire en 1918 de la mine et de la grenade, s'est transformée pendant la Seconde Guerre mondiale par la découverte de l'asdic (devenu le sonar), du radar et du schnorchel. Actuellement, à courte portée (de 1 500 à 2 000 m), la lutte anti-sous-marine (A.S.M.) met en jeu des mortiers lançant des roquettes autopropulsées à forte charge d'explosif. À moyenne portée interviennent des missiles type Asroc américain, Malafon français ou Ikara australien. La plupart des grands escorteurs mettent encore en jeu un ou deux hélicoptères armés de sonars et de torpilles à autodirecteur. Toutes les grandes marines disposent aussi d'appareils basés à terre, à long rayon d'action, type Orion américain ou Atlantic français. La plupart des marines, notamment la marine américaine et la Royal Navy, réservent à leurs sous-marins nucléaires d'attaque une capacité A.S.M.