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tauromaquia


sustantivo femenino
  tauromachie f

TAUROMAQUIA
La tauromachie est l'art de combattre les taureaux dans l'arène. La course de taureaux ou "corrida" commence généralement vers 16 ou 17 heures par le défilé ou "paseíllo" des "toreros" et des "cuadrillas" précédés de deux cavaliers, appelés "alguacilillos", chargés de demander la clef du toril au président de la corrida. Les toreros somptueusement vêtus du costume traditionnel brodé de paillettes appelé "traje de luces" traversent l'arène en diagonale. Chacun des trois toreros principaux, les "matadores" ou "espadas", est suivi de ses assistants ou "subalternos", puis des "picadores" à cheval, qui forment ensemble la "cuadrilla". La corrida proprement dite ou "lidia" est divisée en trois parties ou "tercios". On utilise six taureaux, lâchés chacun à son tour dans l'arène, "el ruedo". Le "matador" reçoit le taureau et effectue une série de passes, notamment des "verónicas", avec une cape, "capa", afin d'étudier le comportement du taureau. Dans la première partie de la course ou "tercio de varas", le "picador", torero à cheval, pique le taureau avec sa lance ou "vara" trois ou quatre fois pour lui faire baisser la tête et tester sa bravoure. Au cours du "tercio de banderillas", le torero appelé "banderillero", ou le matador lui-même, plante dans le garrot du taureau trois paires de "banderillas", fortes baguettes ornées de rubans de papier dont l'extrémité est armée d'un crochet en forme d'hameçon. Lorsque le "matador" juge que le "tercio de varas" ou le "tercio de banderillas" a assez duré, il peut, en enlevant sa "montera", coiffure traditionnelle, demander au président de la corrida la permission de passer à la partie suivante. Au cours de la troisième et dernière partie de la "lidia", le "tercio de muerte", le matador saisit son épée et la "muleta", rectangle de serge rouge replié sur un bâton, et exécute la "faena", série de passes -- "derechazos", "naturales", "manoletinas" (cette dernière a été inventée par l'un des plus célèbres toreros espagnols, Manolete) -- qui lui permettent de trouver le moment propice pour frapper le taureau de son épée. C'est à ce moment que l'on juge la performance du torero et celle du taureau. Les courses de taureaux sont très populaires en Espagne, en Amérique latine et dans le sud de la France, où elles sont considérées comme une véritable forme d'art. Elles ont aussi leurs détracteurs, qui les considèrent comme un spectacle cruel et inhumain.


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  • El año pasado, todos los lunes, … a las seis.