Longtemps considérés comme des soucis essentiellement féminins, les problèmes de consommation rentrent dans l’arène politique. La France, parviendra-t-elle à créer un droit de la consommation digne de ce nom ?
Journal de l'année Édition 1972
Consommation Le consommateur français est-il enfin devenu cet interlocuteur responsable, ni roi ni sujet, capable d'exercer un pouvoir qu'il détient grâce à son carnet de chèques ou à son portefeuille, et qu'il peut manifester en achetant — ou en n'achetant pas — les biens et services qui lui sont nécessaires ?
Journal de l'année Édition 1973
Journal de l'année Édition 1974
Consommation Sans démonstration tapageuse, les organisations de défense des consommateurs progressent lentement, au cours des douze derniers mois. Cependant, faute de moyens en hommes et en argent, elles ne peuvent organiser un second Salon international.
Journal de l'année Édition 1975
Consommation Législateurs, juristes, magistrats, avocats parviendront-ils à créer en France un « droit de la consommation » digne de ce nom ? Une lacune existe là, qui apparaît cette année avec plus de force peut-être parce que des juristes ont commencé à s'intéresser à ce thème.
Journal de l'année Édition 1976
Consommation Longtemps considérés comme des soucis essentiellement féminins (le panier de la ménagère...), les problèmes de consommation ont fait cette année une entrée en force dans l'arène politique. Certes, il y a longtemps que les organisations de consommateurs (quelle que soit leur orientation) proclamaient que la satisfaction de leurs revendications supposait des choix économiques et donc, par définition, nécessitait des orientations politiques : la création d'un droit nouveau de la consommation ne passe-t-elle pas par l'adoption d'une législation et d'une réglementation nouvelles, même s'il ne s'agit, dans certains cas, que de rajeunir ou d'harmoniser des textes anciens ?
Journal de l'année Édition 1977
Consommation Christiane Scrivener, secrétaire d'État à la Consommation a franchi victorieusement les barrages de deux changements de ministère. Elle a ainsi pu poursuivre la tâche qu'elle s'était fixée et continuer la mise en œuvre du programme qu'elle avait fait adopter par le conseil des ministres le 26 mai 1976.
Journal de l'année Édition 1978
Consommation La France n'a plus de ministre de la Consommation dans le 3e gouvernement Barre du 3 avril 1978. Il est vrai qu'il ne s'agissait que d'un secrétariat d'État, un peu artificiellement rattaché au ministère de l'Économie et des Finances. Ceux qui avaient espéré que ce strapontin ministériel se transformerait un jour en un vrai ministère rassemblant tous les services qui, à l'Agriculture, à la Santé, à l'Industrie, aux Finances, etc., s'intéressent de près ou de loin à la consommation ont été déçus.
Journal de l'année Édition 1980
Consommation Les périodes de crise et de chômage sont peu propices au développement du consommérisme. De la part des consommateurs, cela peut paraître illogique, puisque, le niveau de vie baissant ou à tout le moins stagnant, il serait nécessaire, dans tous les actes de consommation (acquisition de biens semi-durables, paiement d'une location de vacances ou achats quotidiens) d'exiger d'en avoir pour son argent.
Journal de l'année Édition 1981
Consommation Lutte ouverte ou concertation ? Le dialogue est décidément bien difficile entre consommateurs, entreprises et pouvoirs publics, et, malgré les très nombreuses rencontres, tables rondes et autres forums organisés en 1980 et 1981, les partenaires en restent à tenter de définir une règle du jeu qui satisfasse tout le monde. L'heure n'est plus à contester la réalité du pouvoir consommateur, mais à s'accorder sur la manière dont ce pouvoir doit effectivement s'exercer.
Journal de l'année Édition 1982
Journal de l'année 1er juillet - 31 décembre 1982
Consommation Six mois d'un calme surprenant. Dans l'univers de la consommation, où entreprises et associations ont plutôt l'habitude d'en découdre avec virulence, l'absence de tout conflit d'importance reste sans doute le fait marquant de la fin d'année 1982. L'existence d'un ministère de la Consommation semble à la fois inciter les associations à s'exprimer de façon plus sereine et rassurer les entreprises, qui découvrent un interlocuteur ouvert au dialogue.
Journal de l'année Édition 1984
Consommation Quelle place donner à la défense des consommateurs dans une économie d'austérité ? Voilà la difficile question à laquelle on a essayé de répondre en 1983. Pour certains, le consumérisme est un luxe, que l'on peut s'offrir en période de croissance, mais qui pèse trop sur les entreprises lorsque la situation se dégrade. Pour d'autres, la crise est le moment par excellence où les consommateurs, dont le niveau de vie stagne, ont besoin d'une protection accrue.
Journal de l'année Édition 1985
Journal de l'année Édition 1986
Journal de l'année Édition 1989
Consommation En dépit du krach boursier d'octobre 1987, la consommation des ménages s'est maintenue avec une croissance de 2,2 % en 1988 après avoir été de 2,4 % en 1987. L'accélération est particulièrement sensible au second semestre. Les dépenses consacrées à la santé, aux loisirs et aux biens durables (automobile, équipement ménager et matériel électronique) restent les plus dynamiques.
Journal de l'année Édition 1991
Consommation En 1990, la croissance de la consommation a atteint 3 %, en léger retrait par rapport à celle de 1989 (3,2 %). Les achats de produits manufacturés (en particulier les immatriculations d'automobiles) se sont ralentis au second semestre alors que les dépenses de santé (produits pharmaceutiques notamment) sont restées soutenues. Le gouvernement juge encore trop dynamique la consommation privée car elle pèse sur la balance commerciale déjà déficitaire.
Journal de l'année Édition 1992
Consommation En 1991, la consommation des ménages n'a augmenté que de 1,7 % en volume, contre 2,9 % en 1990. Le rythme de croissance s'est particulièrement ralenti au premier semestre en raison de la baisse des achats de produits manufacturés (– 0,6 %). Le repli a surtout concerné le gros équipement ménager, l'ameublement et l'électronique grand public, et, dans une moindre mesure, les immatriculations de voitures neuves. La consommation des services continue de se développer, mais moins rapidement, tandis que l'agroalimentaire suit la tendance des années précédentes.
Journal de l'année Édition 1994
Consommation : la crise Le ralentissement de l'activité économique, observé depuis le milieu de 1992, a provoqué une crise de la consommation (à travers la baisse des achats des ménages) et, plus encore, un changement totalement imprévisible, en profondeur, du comportement des consommateurs.