Le bridge a finalement gagné ses titres de noblesse et s’installe en tête des loisirs de l’esprit. Des matches internationaux et des festivals se déroulent presque sans interruption aux quatre coins du monde.
Journal de l'année Édition 1967
Bridge Soixante-quatre donnes durant, on a pu se demander s'il n'allait pas y avoir du nouveau sous le soleil de Miami. À la mi-temps de la finale des championnats du monde de bridge (26 mai au 4 juin), les Italiens ne menaient que de trois points contre les États-Unis.
Journal de l'année Édition 1968
Journal de l'année Édition 1969
Bridge À peine éteints sur le prestigieux succès de l'organisation française des Olympiades de Deauville, les feux de la rampe se rallument immédiatement après, de nouveau à Deauville, avec le grand Festival.
Journal de l'année Édition 1970
Bridge Le règne italien prend fin après quatorze années de victoires successives aux Championnats du monde par équipe de quatre. Les Transalpins ont rendu leur sceptre aux Américains Eisenberg, Goldman, Hammam, Jacoby, Laurence et Wolff.
Journal de l'année Édition 1971
Bridge Devant les insuccès répétés de l'équipe de France, la Commission nationale de sélection décide d'abandonner pour une année sa politique démocratique. Elle instaure une longue épreuve de sélection par quatre et installe directement en finale une association composée de Boulenger-Szwarc et de Jaïs-Trézel. Cette dernière paire, trois fois championne du monde, s'était depuis plus de huit années volontairement retirée des compétitions internationales.
Journal de l'année Édition 1972
Journal de l'année Édition 1973
Bridge Les Championnats du monde se déroulèrent au Brésil, en mai 1973. On pouvait se demander si les Italiens continueraient leur impressionnante série de victoires (Journal de l'année 1971-1972). Le fameux Blue Team a éclaté. Pabis Ticci-d'Alelio ne faisaient plus partie de l'équipe, Garozzo-Forquet et Avarelli-Belladonna s'étaient séparés. Divorces à l'italienne pour des raisons qui n'ont rien à voir avec l'amateurisme. Une fois de plus, les espoirs américains furent déçus. Garozzo-Belladonna, Forquet-Bianchi, associés à Pittala-Garabello, ont écrasé en finale les As de Dallas. Les défaites italiennes sont rares comme le sont les victoires françaises ; ces dernières sont même rarissimes devant les Italiens. Il faut donc mentionner une belle performance à Cannes, en avril 1973 : Lebel-Mari, Stoppa-Chemla-Sussel, Faiguenbaum-Scetbun ont nettement battu, dans la Coupe François-André, Pabis Ticci-d'Alelio, Forquet-Avarelli-Bianchi.
Journal de l'année Édition 1974
Bridge Les Championnats d'Europe d'Ostende sont remportés comme prévu par les grands favoris italiens en septembre 1973. La France se classe deuxième avec Boulenger-Svarc, Lebel-Mari, Guiton-Jaïs. La victoire de l'Italie, déjà détentrice du titre mondial, permet à la France de représenter l'Europe aux Championnats du monde de Venise en mai 1974. Jaïs et Guiton ne peuvent y participer ; la quadrette française demande de jouer à quatre et la Fédération accepte leur requête ; il n'y aura pas de troisième paire française...
Journal de l'année Édition 1975
Bridge La France remporte, après quinze jours de compétition particulièrement serrée, le championnat d'Europe d'une courte tête devant les Italiens, grandissimes favoris, en novembre 1974 à Tel-Aviv.
Journal de l'année Édition 1976
Journal de l'année Édition 1977
Bridge Le bridge évolue favorablement. D'une part, l'installation de paravents aux championnats du monde démontre que les grands champions pratiquent un jeu de même qualité quand ils sont séparés de leur partenaire. D'autre part, le niveau général du bridge s'améliore ; on joue de mieux en mieux. Petit à petit, la grande majorité de tous les pays adopte un système naturel d'enchères à bases de majeures cinquièmes, véritable espéranto du bridge. On assiste à une nette régression des systèmes artificiels et cela pour le plus grand bien des joueurs, des arbitres et des spectateurs.
Journal de l'année Édition 1978
Journal de l'année Édition 1979
Journal de l'année Édition 1980
Bridge Le bridge contrat, qui n'a guère plus d'un demi-siècle d'existence, est en pleine évolution. Des dizaines de millions d'individus ont fait du bridge leur jeu favori. En France, il existe même maintenant des manuels d'enseignement destinés aux enfants.
Journal de l'année Édition 1981
Journal de l'année Édition 1982
Bridge Ne craignons pas de parler à nouveau d'un sujet brûlant. Depuis quelques années, président de la Fédération mondiale de bridge, Jimmy Ortiz-Patino a su, le premier, donner au bridge de compétition l'image de marque qu'il mérite, celui du plus noble des loisirs de l'esprit.
Journal de l'année Édition 1984
Bridge C'est maintenant une institution bien établie. Depuis plusieurs années, l'épreuve marathon qui sélectionne les membres de l'équipe de France est devenue une grande braderie. Le terme n'est pas trop fort si l'on songe aux qualités requises pour représenter son pays au top niveau. Certes, la France se situe au premier plan du bridge mondial. Pourtant, une dizaine de champions seulement sont dignes de la représenter dans des épreuves qui exigent — outre des qualités de jeu — un métier qui est l'apanage de ceux qui ont déjà connu l'épreuve du jeu. Sans doute les grandes vedettes n'entrent-elles qu'en fin de parcours dans ce grand cirque qui est devenu la sélection française. Les autres, tous de première série, sont amenés, en cas de succès, à traverser une longue et véritable épreuve de force : 6 week-ends en novembre, janvier et février et 8 jours consécutifs de finale en avril 84.
Journal de l'année Édition 1985
Bridge Comment expliquer la prodigieuse santé du bridge français ? Deux raisons à ce succès : nos représentants jouent un seul et même système, la majeure cinquième, adopté par la majorité des joueurs français ; enfin, l'importance de nos réserves en champions et en futurs champions.
Journal de l'année Édition 1987
Bridge Le bridge de compétition réunit en France plus de 55 000 membres. Le président de la Fédération, Georges Chevalier, et son équipe essaient de promouvoir le jeu par l'université de Bridge et en sollicitant des sponsors pour patronner de nombreuses compétitions. Tous les ans paraît un tableau des joueurs qui classe ceux-ci selon leurs performances.
Journal de l'année Édition 1988
Journal de l'année Édition 1989
Bridge En 1988, la Fédération française de bridge, présidée par Georges Chevalier, compte 67 750 membres, en progression de 13,60 % sur l'année précédente. Deux sondages estiment à deux millions le nombre de joueurs pratiquant le bridge à domicile.
Journal de l'année Édition 1990
Journal de l'année Édition 1991
Bridge À la fin de l'année 1990, la Fédération française, qui exerce sa tutelle sur le bridge de compétition, comptait près de 75 000 membres. Ce chiffre traduit la progression, constante depuis sa création en 1933, de l'organisme actuellement présidé par Jean-Claude Beineix.
Journal de l'année Édition 1992
Bridge 1991 a donné quelques satisfactions à la France : les titres européens par paires Open et par paires Dames, remportés par nos représentants (Jean-Christophe Quantin et Michel Abecassis, d'une part, Ginette Chevalley et Danièle Avon, d'autre part), lui ont assuré le grand chelem dans les épreuves européennes par paires. En outre, la France a remporté le Trophée du Marché commun disputé à Athènes par une douzaine de pays.
Journal de l'année Édition 1993
Bridge Le bridge français aura connu une grande année 1992 en inscrivant de nombreuses performances à son palmarès international. Le succès majeur est le titre mondial remporté aux Olympiades open contre 57 équipes représentant 57 pays. La médaille d'or est revenue à notre formation, composée de Pierre Adad, Maurice Aujaleu, Paul Chemla, Alain Lévy, Hervé Mouiel et Michel Perron, avec José Damiani, capitaine non joueur. Les États-Unis terminaient à la seconde place devant les Pays-Bas. Notre précédente victoire dans la même épreuve datait de 1980. Pour sa part, l'équipe de France féminine (Danièle Avon, Véronique Bessis, Elizabeth Delor, Poutcha de l'Epine, Colette Lise et Sylvie Willard, capitaine non joueur Philippe Cronier) remportait la médaille de bronze derrière l'Autriche et la Grande-Bretagne. À ces résultats il faut ajouter le succès de la France au trophée du Marché commun et la victoire de l'équipe de France mixte lors des championnats d'Europe (Mmes Marie-France Perron, Marion Roth, MM. Christian Mari, Dominique Pilon et Philippe Rey).