Journal de l'année Édition 1995 1995Éd. 1995

Classement par équipes : 1. Allemagne ; 2. France ; 3. Suisse.

Concours complet

Classement individuel : 1. V. Jefferis (NZ) ; 2. D. Trapp (É-U) ; 3. K. Dixon (G-B).

Classement par équipes : 1. Grande-Bretagne ; 2. France ; 3. Allemagne.

Dressage

Grand Prix spécial : 1. I. Werth (All.) ; 2. N. Uphoff-Becker (All.) ; 3. S. Rothenberger (P-B).

Kur en musique : 1. A. van Grunsven (P-B) ; 2. K. Balkenhol (All.) ; 3. K. Rehbein (All.).

Classement par équipes : 1. Allemagne ; 2. Pays-Bas ; 3. États-Unis.

Endurance

Classement individuel : 1. V. Kanany (É-U) ; 2. D. Pesce (F) ; 3. S. Fleury (F).

Classement par équipes : 1. France ; 2. Espagne ; 3. Australie.

Attelage

Classement individuel : 1. M. Freund (All.) ; 2. G. Bowman (G-B) ; 3. I. Chardon (P-B).

Classement par équipes : 1. Allemagne ; 2. Belgique ; 3. Pays-Bas.

Voltige

Classement individuel dames : 1. T. Benedetto (All.) ; 2. K. Lemon (É-U) ; 3. M. Lorentz (All.).

Classement individuel messieurs : 1. T. Fiskbae (Dan.) ; 2. C. Lensin (All.) ; 3. T. Foecking (All.).

Classement par équipes : 1. Suisse ; 2. Allemagne ; 3. Suède.

Escrime

En totalisant 7 médailles, dont 2 d'or, l'Italie a confirmé son rang de numéro 1 mondial. Elle doit sa suprématie à ses escrimeuses, qui ont décroché 5 podiums. Avec 4 médailles, la Russie maintient ses positions alors que la Roumanie est en net progrès. Ces championnats du monde ont surtout marqué l'émergence de nouveaux pays tels l'Espagne, Cuba, la Chine ou la Corée du Sud. Ces derniers ne devraient pas tarder à menacer les « vieilles » nations d'escrime (Italie, Hongrie, France, Allemagne, Russie) qui monopolisent les titres depuis des décennies.

Avec 3 médailles, dont 1 d'or, l'escrime française se maintient dans la moyenne de ces dernières années. Onze ans après leur dernier titre, les épéistes ont conquis la médaille d'or en dominant, en finale, l'Allemagne 5 victoires à 2. Éric Srecki, Jean-Michel Henry, Hervé Faget et Robert Leroux ont ainsi prouvé que l'épée demeurait la meilleure arme de l'escrime nationale.

Championnat du monde
(Athènes, Grèce, 1-8 juillet)

Dames

Fleuret individuel : 1. Szabo-Lazar (Rou.) ; 2. Vezzali (It.) ; 3. Modaine (F) et Bortolozzi (It.).

Fleuret par équipes : 1. Roumanie ; 2. Italie ; 3. Hongrie.

Épée individuelle : 1. Chiesa (It.) ; 2. Nass (All.) ; 3. Panzeri (It.) et Lehtola (Fin.).

Épée par équipes : 1. Espagne ; 2. Hongrie ; 3. Pologne.

Messieurs

Fleuret individuel : 1. Tucker (Cuba) ; 2. Puccini (It.) ; 3. Weidner (All.) et Garcia (Cuba).

Fleuret par équipes : 1. Italie ; 2. Allemagne ; 3. Chine.

Épée individuelle : 1. Kolobkov (Rus.) ; 2. Jaquet (CH) ; 3. Henry (F) et Schmitt (All).

Épée par équipes : 1. France ; 2. Allemagne ; 3. Corée du Sud.

Sabre individuel : 1. Becker (All.) ; 2. Pozdniakov (Rus.) ; 3. Kirienko (Rus.) et Szabo (Hon.).

Sabre par équipes : 1. Russie ; 2. Hongrie ; 3. Roumanie.

Football

La leçon milanaise. Les Barcelonais en tremblent encore. Ce 18 mai, à Athènes, les coéquipiers de Romario ont subi l'une des plus sévères corrections de l'histoire du club catalan. Une gifle d'autant plus cruelle que leurs adversaires milanais ont, ce soir-là, développé le jeu que l'on attendait des Barcelonais : offensif, spectaculaire et redoutablement efficace. Quatre buts sont venus sanctionner une domination de tous les instants (deux de Massaro, un de Savicevic et un de Desailly). On était loin du scénario attendu : l'inspiration offensive barcelonaise contre la rigueur défensive milanaise. Les Italiens avaient mieux géré que les Catalans leur longue saison. Quant à Marcel Desailly, il remportait sa deuxième Coupe des champions d'affilée avec deux clubs différents (l'OM en 93, Milan en 94), s'affirmant comme le joueur français numéro 1 du moment. En demi-finales, Barcelonais et Milanais avaient respectivement surclassé Porto et Monaco sur le même score 3-0.

En Coupe des coupes, les Anglais d'Arsenal, vainqueurs du Paris-Saint-Germain en demi-finales, ont battu les tenants du titre, les Italiens de Parme. Preuve que le football anglais, placé en quarantaine après le drame du Heysel, retrouve peu à peu son niveau. En Coupe de l'UEFA, l'Inter de Milan a ajouté un titre de plus à son palmarès et à celui du football italien, en dominant dans la douleur la révélation de la compétition, l'équipe autrichienne de Salzbourg.