Dames A. Gosselin (Argenteuil) 3,2 pts.

Couples 5. Vaquero-D. Manaud (France-Patinoires), 2,8 pts.

Danse N. Hervé-P. Béchu (France-Patinoires), 2 pts.

Championnats d'Europe
(Budapest, 9-15 janvier)

Messieurs 1. Fadeiev (SU), 3,8 pts ; 2. Cerne (D), 5 pts ; 3. Schramm (D), 7,4 pts.

Dames 1. K. Witt (DDR), 2,6 pts ; 2. M. Ruben (D), 6 pts ; 3. A. Kondrasheva (SU), 7,8 pts ; ... 9. A. Gosselin (F), 19,2 pts.

Couples 1. E. Valova-D. Vassiliev (SU), 1,4 pts ; 2. S. Baess-T. Thierbach (DDR), 2,8 pts ; 3. B. Lorenz-K. Schubert (DDR), 4,2 pts.

Danse 1. J. Torvill-C. Dean (GB), 2 pts ; 2. N. Bestemianova-A. Bukin (SU), 4 pts ; 3. M. Klimova-S. Ponomarenko (SU), 6 pts.

Championnats du monde
(Ottawa, 19-24 mars)

Messieurs 1. Hamilton (USA), 3 pts ; 2. Orser (DN), 6 pts ; 3. Fadeiev (SU), 7,2 pts.

Dames 1. K. Witt (DDR), 2 pts ; 2. A. Kondrasheva (SU), 6,2 pts ; 3. E. Zayak (USA), 9,4 pts.

Couples 1. B. Underhill-P. Martini (CDN), 1,8 pt ; 2. E. Valova-D. Vassiliev (SU), 2,4 pts ; 3. S. Baess-T. Thierbach (DDR), 4,6 pts.

Danse 1. J. Torvill-C. Dean (GB), 2 pts ; 2. N. Bestemianova-A. Bukin (SU), 4,4 pts ; 3. J. Blumberg-K. Seibert (USA), 5,6 pts.

Vitesse

Championnats du monde
Toutes épreuves
(Göteborg, 25-26 février)

Messieurs 500 m : 1. Van der Duim (NL), 39″ 06 ; 1 000 m : 1. Hadshieff (A), 1′ 50″ 30 ; 1 500 m : 1. Bogiev (SU), 1′ 59″ 62 ; 5 000 m : 1. Karlstadt (N) 7′ 17″ 67.

Classement 1. Bogiev (SU), 169,613 pts ; 2. Ehrig (DDR), 170,283 pts ; 3. Van der Duim (NL), 172,899 pts.

Dames (Deventer, 28-29 janvier)
500 m : 1. Enke (DDR), 42″ 04 ; 1 500 m : 1. Enke (DDR), 2′ 5″ 59 ; 3 000 m : 1. Enke (DDR), 4′ 28″ 30 ; 5 000 m ; 1. Schoene (DDR), 7′ 46″ 04.

Classement 1. Enke (DDR), 175,510 pts ; 2. Schoene (DDR), 176,980 pts ; 3. Schoenbrunn (DDR), 181,063 pts.

Championnats du monde de sprint
(Trondheim, 3-4 mars)

Classement Messieurs 1. Boucher (CDN), 151,700 pts ; 2. Khlebnikova (SU), 151,720 pts ; 3. Engelstad (N), 153,345 pts.

Dames 1. Enke (DDR), 165,365 pts ; 2. Lalenkova (SU), 166,245 pts ; 3. Chive (SU) et Kulechova (SU), 167,5 pts.

Rugby

L'Écosse en tête

Démarrant la saison internationale dès l'automne, l'équipe de France effectue un bon rodage contre l'Australie. Tenue en échec au premier test à Clermont-Ferrand (15-15), elle s'impose au deuxième test à Paris (15-6). Avec le retour de Gallion à la mêlée et l'épanouissement de Lescarboura à l'ouverture, les Français, malgré la perte de puissance de leur pack et leur faiblesse en touche, peuvent faire épanouir un remarquable rugby offensif. France-Roumanie (26-15), à Toulouse, affirme un exceptionnel pouvoir des lignes arrière qui s'impose dans le tournoi des Cinq-Nations.

Enjeu

Fait exceptionnel, Français et Écossais, invaincus, se retrouvent au dernier match à Murrayfield avec le grand chelem pour enjeu. Le pack français, ayant récupère ses vétérans, d'abord Dospital, ensuite Haget (après avoir connu la première exclusion d'un joueur français, le Lourdais Garruet contre l'Irlande), parvient à dominer mais ne tient pas tout le match. L'arbitre gallois, Winston Jones, est vivement critiqué par le camp français. L'Écosse, sur l'ensemble d'une saison remarquable, mérite cette première place, attendue depuis 1929. L'élimination de Gallion, victime d'un sérieux KO, a précipité la défaite française. Lescarboura, avec 54 points, établit un nouveau record individuel.

En raison de la tournée en Nouvelle-Zélande, la finale du championnat n'est pas rejouée. Innovation controversée : Béziers obtient son onzième titre après match nul contre Agen (21-21) par l'épreuve des tirs au but.

La tournée en Nouvelle-Zélande confirme les qualités et les défauts de l'équipe de France, conduite par Philippe Dintrans : un énorme potentiel à l'arrière, mais de graves lacunes dans la conquête de la balle en touche. S'imposant brillamment dans les six matches contre les sélections provinciales, elle perd les deux tests devant les All Blaks : à Christchurch (9-10) et à Auckland (18-31).

La retraite de Jean-Pierre Rives

Le renoncement à la tournée en Nouvelle-Zélande a marqué pour Jean-Pierre Rives la fin d'une prodigieuse aventure. Né le 31 décembre 1952 à Toulouse, sa carrière a été l'une des plus riches du rugby international.