Par équipes : RCF (Flament 3, Jolyot 2, Groc 2, Pezzini 2) b. Melun (Pietruszka 4, Hocine 1, Clément 1, Lhuillier 1), 9-7.

Fleuret féminin
(Paris, 7-8 mai)

Individuels : Bégard (Hyères) b. Brouquier (Charenton), 8-3. Pour la 3e place : Cabane (OGC Nice) b. Pallet (Angoulême), 8-2.

Par équipes : RCF (Trinquet 4, Modaine 2, Bougnol 2, Zanibellano 1) b. CGC Nice (G. Meygret 3, A. Meygret 2, Cabane 1, Cerboni, puis I. Meygret 1), 9-7.

Épée
(Paris, 7-8 mai)

Individuels : Boisse (St-Gratien) b. Lenglet (RCF), 10-8. Pour la 3e place : Ph. Riboud (Lyon) b. Laroche (Lille), 10-6.

Par équipes : Masque de fer de Lyon (Ph. Riboud 4, Gardas 2, Zerbib 2, S. Riboud) b. RCF (Rouillaux 3, Lenglet 1, Kippane 1, Bena 1), 8-6.

Sabre
(Salon-de-Provence, 14-15 mai)

Individuels : Lamour (La Française) b. Guichot (Tarbes), 10-4. Pour la 3e place : Godet (Tourcoing) b. Delrieu (RCF), 10-6.

Par équipes : Tarbes (Guichot 4, Martin 2, Leclerc 2, Van den Reyssen 1) b. RCF (Ringwald 2, Petit 2, Delrieu 2, Dierkens 1), 9-7.

Championnats du monde
(Vienne, 20-31 juillet)

Fleuret

Individuels : Romankov (URSS) b. Gey (RFA), 10-8. Pour la 3e place : Sypniewski (PL) b. Cerioni (I), 10-6.

Par équipes : RFA (Behr 3, Gey 2, Hein 2, Beck 2) b. RDA (Germanus 3, Kotzmann 1, Behrens, Howe), 9-4.

Fleuret féminin

Individuels : D. Vaccaroni (I) b. C. Cicconetti (I), 8-2. Pour la 3e place : L. Jujie (Chine) b. Nicklaus (RDA), 9-7.

Par équipes : Italie (Mochi 4, Cicconetti 3, Vaccaroni 1, Zalaffi 1) b. RFA (Hanish 3, Weber 2, Bishoff 1, Wessel 1), 9-7.

Sabre

Individuels : V. Etropolski (BG) b. Della Barba (I), 10-8. Pour la 3e place : H. Etropolski (BG) b. Moglio (I), 10-3.

Par équipes : URSS (Alchan 3, Pagonov 3, Krovopouskov 2, Bourtsev 1) b. Hongrie (Nebald 2, Abay 2, Bujdoso 2, Gadovari), 9-6.

Épée

Individuels : Bormann (RFA) b. Giger (CH), 12-11. Pour la 3e place : Mazzoni (I) b. Lenglet (F), 12-10.

Par équipes : France (Boisse 3, Lenglet 2, Henry 2, Salesse 1) b. Suède (Malkar 3, Vaggo 1, Hjerpe 1, Bergstrom), 8-5 et 2 doubles défaites.

Jean-François Renault et Yvonne Jeanne

Football

Nantes
Un sixième titre

Trois événements dominent la saison hexagonale de football 1982-83 : le survol du championnat par Nantes, le doublé de Paris SG en Coupe et l'excellent parcours accompli par l'équipe de France dans la foulée du Mundial 82.

Le FC Nantes remporte son sixième titre en utilisant une recette qui lui a toujours réussi : gestion saine, politique de formation très suivie, recrutement rare mais judicieux (le buteur yougoslave Halihodzic), système de jeu offensif. Promu au poste d'entraîneur, l'ancien joueur du club, Jean-Claude Suaudeau, a motivé, par son sens de la recherche, un effectif qui ne l'était plus guère et lui confère une combativité, voire une agressivité qui lui faisaient parfois défaut.

La réussite du Paris SG résulte d'une conception opposée, que l'on pourrait sommairement appeler celle des grands noms (Bathenay, Dahleb, Rocheteau, Susic, Baratelli), mêlés à une base très précieuse, originaire du club (Fernandez, Lemoult, Pilorget). Moins constant et donc plus fantasque, Paris SG est l'équipe des grandes occasions. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle elle finit par avoir la peau des Nantais au terme d'une brillante finale de Coupe.

Privée de matches de compétition, l'équipe de France entretient néanmoins remarquablement la flamme en vue du championnat d'Europe 84, où elle sera favorite aux côtés de la RFA, l'URSS, et la Belgique. Une seule défaite (contre la Pologne), des succès probants aux Pays-Bas et au Portugal, la révélation de talents nouveaux (Ferreri, Tempet, Fernandez) : le bilan est largement positif.

La saison 82-83 est encore marquée par une légère hausse de la fréquentation des stades de Division 1 et, dans le même temps, par l'aggravation du déficit endémique du professionnalisme (50 millions de F), découlant de l'inflation galopante des salaires. C'est l'une des raisons qui ont indirectement conduit au délabrement de l'AS Saint-Étienne.

La réputation du football français grandit sans cesse, mais, dans le même temps, sa fragilité demeure inquiétante.