Renforcement du contrôle des opérations bancaires, décident les ministres des Finances des Cinq (USA, RFA, Grande-Bretagne, Japon et France), réunis au château de Champs-sur-Marne.

Révolte des petits blancs à Lourenço Marques après l'accord de cessez-le-feu, signé la veille à Lusaka, entre le FRELIMO et Lisbonne ; plus de 100 morts.

Deux cents soldats du contingent manifestent à Draguignan (Var) ; ils réclament une libéralisation du service militaire.

Les chefs militaires déposent l'empereur Hailé Sélassié ; le général Aman Andom devient président du gouvernement provisoire.

Majoration de 5 % du prix du pétrole brut pour contrebalancer l'inflation mondiale, décide l'OPEP à Vienne.

Un commando japonais à l'ambassade de France de La Haye s'empare de 11 otages, dont l'ambassadeur, J. Sénard. Il réclame la libération de Yutaka Furuya, détenu à Paris depuis le 27 juillet.

La Haye : Paris accepte les conditions du commando japonais ; Yutaka Furuya arrive à l'aéroport de Shirpol.

Ouverture de la 29^e session de l'Assemblée générale de l'ONU : A. Bouteflika (Algérie) est élu président.

La Haye : libération des otages après cinq jours d'angoisse ; le commando japonais s'embarque avec Yutaka Furuya pour Damas et se rend aux autorités.

Conseil des ministres : le budget 1975 et le projet de taxe conjoncturelle sont approuvés ; les directeurs des sept unités qui remplacent l'ORTF sont désignés.

L'ouragan Fifi provoque une catastrophe nationale : 10 000 morts ; 60 % des richesses du pays sont détruites. Nombreuses victimes au Nicaragua, au Salvador et au Guatemala.

Le groupe des Douze (pays consommateurs de pétrole) créé à Washington en février 1974 : accord sur un plan d'urgence en cas de pénurie.

Les ministres de l'Agriculture des Neuf décident une augmentation de 5 % des prix agricoles.

Madrid rétablit l'usage du passeport pour les Français.

Ouverture du procès de M^gr Capucci, archevêque catholique grec de Jérusalem.

Le président Kenyatta est reconduit d'office pour un troisième mandat de cinq ans.

Premier gouvernement de transition, présidé par Joaquim Chissano.

Le Caire et Damas reconnaissent l'OLP comme « représentant unique du peuple palestinien ».

Élections sénatoriales : 88 sièges sont renouvelés ; succès de la gauche.

Reprise, à Vienne, des négociations sur la réduction des forces en Europe centrale.

L'armée lance une offensive contre les insurgés du Baloutchistan ; le royaume de Hunza est annexé.

Importations de produits pétroliers limitées à 51 milliards de francs pour 1975, décide le gouvernement.

Rome emprunte 855 millions de dollars au FMI.

Bonn refuse d'entériner l'augmentation de 5 % des prix agricoles décidée à Bruxelles, le 20.

Panique : achats massifs de chauffages d'appoint.

Démission du Premier ministre Takkiedine el Sohl.

Deux sénateurs américains, invités de F. Castro, arrivent à La Havane.

Ouverture solennelle à Rome, du 4^e synode épiscopal.

Spinola en difficulté : la manifestation de soutien en sa faveur est annulée ; 150 personnalités de droite sont arrêtées.

Élections législatives partielles dans six circonscriptions ; P. Messmer et O. Guichard seuls élus UDR au 1^er tour.

Attentat à Buenos Aires contre l'ancien ministre du président Allende, le général Prats, et sa femme ; ils sont tués.

Pour « violation de la Charte et de la Déclaration des droits de l'homme », les pouvoirs de la délégation sud-africaine sont rejetés par l'Assemblée générale de l'ONU.

Victoire de la gauche : le général Spinola démissionne ; le général Costa Gomès devient président de la République.