Mis à part ce dernier et difficile problème sur lequel les conceptions les plus diverses continuent à fleurir, la campagne présidentielle a bien mis en évidence l'accord de tous les candidats sur les grands thèmes défendus par Olivier Guichard : la nécessité d'un abandon du gigantisme, pour les villes comme pour les logements, d'une démocratie plus directe qui laisse plus de responsabilités aux élus pour la gestion et l'animation de leurs cités, d'une priorité véritable accordée aux grands équipements collectifs et à l'avenir des villes. Cette unanimité confirme que la France est désormais engagée là aussi dans une voie nouvelle : dans le domaine de l'urbanisme, l'après-guerre (avec ses grands ensembles, sa laideur et la mauvaise qualité justifiée par la nécessité de reconstruire et de loger les Français), l'après-guerre est bien fini.