Questionnés sur ce qui a changé chez eux en dix ans, 69 % des Stéphanois citent l'apparition de nouveaux immeubles et 53 % l'apparition de rues réservées aux piétons, et, en majorité, ils sont satisfaits de ces évolutions. En outre, 44 % parlent de changements des conditions de circulation automobile.

Il faut, en 1974, en moyenne quatorze minutes à un habitant de Saint-Étienne pour aller de son domicile au centre de la ville. En 1967, il fallait vingt et une minutes. C'est donc une nette amélioration des transports qui est enregistrée de ce fait.

Strasbourg

Pratiquement 8 Strasbourgeois sur 10 estiment que la vie est agréable dans leur ville. Ce chiffre est légèrement inférieur à celui de Strasbourg en 1967 (81 %).

Ce qui a changé chez eux en dix ans est, pour 70 % des Strasbourgeois, l'apparition de nouveaux immeubles et ils en sont dans l'ensemble satisfaits. 66 % parlent aussi des conditions de circulation automobile, mais la moitié d'entre eux en bien et l'autre moitié en mal. Au contraire, sont unanimement appréciées par ceux qui ont perçu des changements dans ces domaines l'apparition de rues réservées aux piétons (56 % les ont remarquées) et l'ouverture des magasins le soir (55 %).

Toulouse

Les Toulousains ont peu changé d'opinion : 68 % estiment que la vie est agréable dans leur cité. En 1967, ils étaient 70 %.

Les changements depuis dix ans ? D'abord les conditions de circulation automobile (68 %). Mais ils sont assez divisés sur les vertus de ce changement : 47 % de ceux qui l'ont perçu répondent qu'il est une bonne chose et 31 % une mauvaise chose. 66 % des Toulousains signalent l'apparition de nouveaux immeubles et en sont, dans l'ensemble, satisfaits. 47 % insistent aussi sur l'ouverture des magasins le soir, ce qu'ils apprécient dans leur très grande majorité.

69 % des Toulousains pensent que leur agglomération est une « grande ville » et 24 % une « ville moyenne ». D'ailleurs, l'évolution démographique de Toulouse est jugée satisfaisante par 71 % de ses habitants. Mais ce pourcentage, s'il est supérieur à la moyenne des 15 villes de l'étude (65 %), est inférieur à celui de 1967 (78 %).

Il faut en moyenne dix-sept minutes aux Toulousains pour aller de leur domicile au centre. Mais pour les habitants de la banlieue ce temps monte à vingt-six minutes. Ce qui explique que 30 % des Toulousains préféreraient habiter le centre plutôt que la périphérie.