L'Espérance par paire voyait le succès de Pharisien-Duverger (Paris), suivis de Bontour-Crapard (Yonne), Botbol-Berdugo (Paris) et Romefort-de Trégomain (Bourgogne).

L'absence de Gérard Desrousseaux, qui se trouvait à Rio, ne fut sans doute pas sans influencer la finale du quatre Mixte, l'équipe d'Ursula Desrousseaux, Ginette Chevalley, Lebel, Allard, Poubeau, fut, en effet, tenue en échec par 12 pts WBF par l'équipe de Catherine Stoppa, Simone de Temmerman, N. Frottier, Sussel, Stoppa, Figeac, qui enleva le titre.

Championnat du monde

La saison se termine par une sévère désillusion : l'écrasement au championnat du monde de Rio de notre équipe, qui faisait figure d'outsider pour le titre ; on la donnait comme finaliste presque certaine et elle termina quatrième sur cinq ; une dame de cœur qu'un joueur brésilien ne sut pas trouver leur évita l'affront de la « lanterne rouge ». Autre surprise dans ce championnat, la mauvaise prestation de l'équipe américaine.

Les Chinois, dont personne ne semblait se soucier au départ, commencèrent à montrer les dents dès leur premier match contre les Français, et C. S. Shen, M. F. Toï, Frank Huang et Patrick Huang, de Formose, et Kovit Sucharktul et K. W. Shen, de Bangkok, infligèrent une sévère défaite, par 20 à – 4, à l'équipe de France. Après ce premier échec, la situation des Français était loin d'être désespérée, mais quoi qu'on en pense communément, le bridge de compétition est un sport, la forme physique joue énormément, et la défaillance physique nette de Georges Théron, celle plus larvée de Léon Tintner, devaient reléguer la France à la quatrième position.

Donc, cette année encore, Avarelli, d'Alelio, Pabis Ticci, Garozzo, Belladonna sont champions du monde.