Grande Encyclopédie Larousse 1971-1976Éd. 1971-1976
P

prestidigitation (suite)

 R. Ceillier, Manuel pratique d’illusionnisme et de prestidigitation (Payot, 1935-36, 2 vol. ; rééd., 1970). / J. Dhotel, la Prestidigitation sans bagage (Éd. Mayette, 1936-1944 ; 8 vol.). / D. Devant, Mes secrets d’illusionniste (Payot, 1938). / J. Chavigny, le Roman d’un artiste. Robert-Houdin, rénovateur de la magie blanche (Impr. L’Hermite, Blois, 1946 ; nouv. éd., 1970). / J. N. Hilliard, Greater Magic, a Pratical Treatrise on Modern Magic (Minneapolis, 1947 ; trad. fr. la Prestidigitation du xxe siècle, Payot, 1954, 2e éd. 1969, 2 vol.). / G. G. Kaplan, The Fine Art of Magic (York, Pa., 1948 ; trad. fr. les Merveilles de la prestidigitation, Payot, 1955). / Robelly, le Livre d’or de ceux qui ont un nom dans la magie (l’auteur, Joué-lès-Tours, 1950). / B. Elliott, Classic Secrets of Magic (New York, 1953 ; trad. fr. Précis de prestidigitation, Payot, 1953, 2e éd., 1970) ; The Best in Magic (New York, 1956 ; trad. fr. les Meilleurs Tours de la prestidigitation moderne, Payot, 1957, 2e éd., 1970). / R. Veno, Cours Magica (Éd. Mayette, 1954). / M. Seldow, les Illusionnistes et leurs secrets (Fayard, 1959) ; Vie et secrets de Robert-Houdin (Fayard, 1971). / M. Christopher, Panorama of Magic (New York, 1962). / Y. Yva, les Fakirs et leurs secrets (Gallimard, 1963). / J. Garnier, Bénévol, le maître du mystère (l’auteur, Orléans, 1969). / Illus, Illusions (l’auteur, Le Bouscat, 1970). / J. Delord, Sois le magicien (Éd. G. P., 1971) ; Sois l’enchanteur (Éd. G. P., 1972) ; l’Éternel Magicien (Éd. G. P., 1973). / M. Dif, Histoire et évolution technique de la prestidigitation (l’auteur, Couzeix, 1973).
On peut également consulter le Journal de la prestidigitation, organe de l’Association française des artistes prestidigitateurs et les revues l’Escamoteur, le Magicien et Scènes et pistes.

Pretoria

Capit. administrative de l’Afrique du Sud et capit. de la province du Transvaal.


Située à une cinquantaine de kilomètres au nord de Johannesburg, dans la partie centrale du Transvaal, par 25° 45′ de lat. S., Pretoria a un climat tropical d’altitude (la ville est à 1 370 m), avec une pluviosité moyenne annuelle de 750 mm se répartissant en une saison humide d’octobre à avril et une saison sèche de mai à septembre.

Fondée en 1855 à la mémoire d’Andries Wilhelmus Jacobus Pretorius (fondateur de la république du Transvaal), elle devint la capitale administrative de l’Union sud-africaine en 1910. C’est le siège de l’administration centrale de la république d’Afrique du Sud : le président, les ministres et les diplomates y séjournent en dehors des périodes de sessions du Parlement, qui se tiennent au Cap.

De 285 000 habitants en 1951, 422 590 habitants en 1960, la population est passée à 629 726 habitants en 1970 (dont 325 923 Blancs, 280 768 Bantous, 11 144 Asiatiques et 11 891 Coloureds).

La ville occupe une surface d’environ 100 km2. Elle est dominée au nord par de vigoureux chaînons dans les grès de la série du Transvaal, les Magaliesberg, et s’étend de part et d’autre de la rivière Apies, franchie par une douzaine de ponts. Le centre-ville, autour de Church Square, présente un plan en damier très régulier, couvrant une zone d’environ 4 km2. C’est le quartier commercial (Paul Kruger Street, Bosman Street, Andries Street), avec ses grands immeubles, sièges de sociétés et de banques ; on y trouve aussi les administrations, le palais de justice, les cinémas, etc. Au nord s’étendent les quartiers de résidence des Blancs aisés, quadrillage d’allées bordées d’arbres, avec des villas au milieu de jardins. La zone industrielle se développe à l’ouest (au pied des Magaliesberg) et au sud. C’est aussi dans ces directions que sont les principales zones de résidence des Noirs, le long des routes de Rustenburg, de Johannesburg et de Germiston.

Ville administrative et centre commercial, Pretoria est aussi une ville industrielle. La métallurgie lourde est représentée par les aciéries des South African Iron and Steel Industrial Corporation (ISCOR), situées à 8 km au sud-ouest de la ville et d’où proviennent environ 2 Mt d’acier. Le minerai de fer vient des mines de Thabazimbi (au nord-ouest), le charbon de Witbank (est) et la dolomie de Marble Hall (au nord-est). Il faut signaler la fabrication de machines et d’outillages, le montage d’automobiles (Datsun-Nissan), des industries chimiques, des usines de céramique, etc. La fonction culturelle est représentée par deux universités, dont l’une de langue afrikaans.

Pretoria est le plus important carrefour routier du Transvaal : voies vers la Rhodésie, Lourenço Marques, Durban, le Witwatersrand, et vers le Transvaal occidental et le Botswana. C’est aussi un nœud ferroviaire, quoique moins important que celui du Witwatersrand. Enfin, la ville est à 45 km de l’aéroport international Jan Smuts, situé au sud, sur la route de Johannesburg.

R. B.

preuve

Établissement de la réalité d’un fait (ou de l’existence d’un acte*) juridique. Procédés utilisés à cette fin.



La preuve en matière civile et commerciale

Ne pas pouvoir prouver son droit équivaut à ne pas en avoir. La preuve d’un droit ne suppose pas nécessairement un procès ; par exemple, celui qui prétend être marié, divorcé doit pouvoir le prouver ; celui qui réclame un héritage doit attester qu’il est héritier. Mais c’est surtout lorsque naît un litige que la question de la preuve prend tout son intérêt.

Trois questions se posent. Comment les parties au procès et le juge vont-ils se répartir la tâche dans l’administration de la preuve ? C’est le problème de la charge de la preuve. Que doit-on prouver ? C’est le problème de l’objet de la preuve. Par quels moyens la preuve pourra-t-elle être faite ?


La charge de la preuve

Cette question touche à la technique de la procédure. Il s’agit de savoir si dans un procès le juge pourra rechercher lui-même les éléments qui lui permettront de former sa conviction ou s’il devra se contenter des éléments qui lui seront fournis par les parties. Deux systèmes coexistent.