Larousse agricole 2002Éd. 2002
B

bouleau (suite)

On rencontre en France le bouleau verruqueux (B. verrucosa) sur des sols bien drainés, acides ou calcaires, jusqu'à des altitudes élevées, et le bouleau pubescent (B. pubescens), dans les marécages ou les tourbières. Outre des fabrications traditionnelles (sabots, bobines, échelles), le bois de bouleau est utilisé dans l'industrie (trituration et pâte à papier), et c'est un bon combustible. Feuilles, bourgeons et écorce ont des propriétés diurétiques, et l'huile tirée de l'écorce est utilisée dans le traitement des cuirs (huile russe) et en cosmétologie. De nombreuses variétés horticoles du bouleau verruqueux sont utilisées pour leurs qualités ornementales.

Décourt

boulet

Région du bas des membres des chevaux ou des ruminants, en forme de boulet, correspondant à l'articulation de l'os canon avec la ou les première(s) phalange(s), selon les espèces, et avec, à l'arrière, les os sésamoïdes.

Bougler/Gallouin

boulonnais

1. élevage équin. Race de chevaux de trait des régions côtières du Nord, du Pas-de-Calais et de la Somme.

L'origine de cette race serait à rechercher dans le passage de chevaux orientaux de la cavalerie de César près de Boulogne ; ce sang oriental aurait été retrempé par la suite lors des croisades, de l'occupation espagnole ou du Premier Empire. On distinguait deux types de boulonnais : le modèle des « mareyeuses », léger, endurant, apprécié aux XVIIe et XVIIIe siècles pour le transport rapide du poisson, la « marée », de Boulogne-sur-Mer à Paris (une course d'endurance d'attelage de chevaux de trait, la Route du poisson, est aujourd'hui organisée tous les 2 ans) ; et celui d'un cheval grand et puissant, façonné au XIXe siècle pour le travail des terres à betteraves et leur charroi. D'une grande distinction et d'une taille aujourd'hui comprise entre 1,50 m et plus de 1,70 m, le boulonnais a une robe grise, plus rarement alezane. Sa zone d'élevage se situe dans les départements du Nord-Ouest, principalement Pas-de-Calais, Nord, Somme, Seine-Maritime et Oise. Aujourd'hui, les faibles effectifs en font une race en conservation génétique. Énergique et aux allures brillantes, il est très apprécié pour son élégance et participe avec succès à des compétitions d'attelage.

BAUDOUIN

2. élevage ovin. Race ovine du nord de la France, constituée à la fin du XIXe siècle à partir de croisements divers en vue de créer un animal de type mixte viande et laine.

La race (2 000 brebis) est aujourd'hui exploitée dans des systèmes divers, le plus souvent en plein air.

Bougler

bouquet de mai

Rameau très court portant des groupes de bourgeons floraux, caractéristique des espèces fruitières à noyau comme le pêcher, le cerisier ou l'abricotier.

MAUGET

bourbonnais

Race de poules à plumage blanc avec du noir aux extrémités (queue, camail et rémiges), ayant une aptitude correcte à la ponte.

COQUERELLE

bourgeon

Petite formation végétale constituée par le point végétatif (méristème) d'une tige, entourée de jeunes feuilles qu'elle a produites et qui, après éclosion, se développe en organes (feuilles, fleurs).

botanique.

Selon leur position, on distingue les bourgeons terminaux, situés à l'extrémité des tiges, et les bourgeons axillaires, à l'aisselle des feuilles. Les bourgeons adventifs se forment au niveau de n'importe quelle partie d'une plante ayant subi des lésions ; sur les racines de certains arbres, ils sont à l'origine des drageons. Chez beaucoup d'espèces ligneuses des climats tempérés, pendant les périodes de repos végétatif, les feuilles les plus externes des bourgeons sont modifiées en écailles protectrices (bourgeons écailleux).

arbor. fruit.

Il est important de différencier lors de la taille les « bourgeons à bois », qui donneront des pousses végétatives, des « bourgeons à fleurs », qui produiront les fleurs et les fruits.

Henry

bourrache

Plante annuelle sauvage aux propriétés médicinales, dont les tiges et les feuilles sont très velues (espèce Borrago officinalis, famille des borraginacées).
SYN : bourrache officinale.

La bourrache, qui mesure environ 0,50 m de haut, pousse en touffes un peu partout, des décombres aux terres cultivées. Ses fleurs bleues, plus rarement roses ou blanches, s'épanouissent en mai-juin. Elles ont la forme d'une étoile à 5 branches autour d'un cœur or. On utilise la sommité fleurie comme émollient contre la toux. On extrait de la graine une huile riche en acide linoléinique, qui entre dans la composition de produits diététiques ou cosmétiques et d'articles de toilette divers, dont l'intérêt serait de préserver l'élasticité de l'épiderme et de prévenir l'apparition des rides. La bourrache est également employée comme aromate. Ses fleurs servaient autrefois à colorer le vinaigre.

Poisson

bourrelet

Renflement qui se forme autour des blessures des végétaux et qui permet la cicatrisation (bourrelet cicatriciel), ou sur un tronc au point de greffage (bourrelet de greffe).

À la plantation, le bourrelet de greffe doit dépasser le niveau du sol pour éviter les risques d'affranchissement du greffon. Un bourrelet très développé est le signe d'une compatibilité imparfaite entre le porte-greffe et le greffon.

Chaillou

bourse

Spécialement chez les poiriers et les pommiers, renflements des rameaux où sont attachés les fruits, et qui produisent l'année suivante de nouveaux rameaux fructifères (lambourdes).

Les bourses doivent être préservées lors de la taille.

Henry

bourse-à-pasteur

Petite plante adventice des cultures, dont les fruits secs, plats et dorés ressemblent à des pièces de monnaie (genre Capsella, famille des crucifères).

Mazoyer

bourses

Enveloppes externes des testicules.

Bougler/Gallouin

bouse

Fèces des bovins.

Les bouses sont produites quotidiennement à raison de 40 à 45 kg par vache. Elles contiennent 18 à 20 % de matière sèche et sont plus ou moins solides selon le régime alimentaire. Elles contiennent des éléments très finement divisés, mais on peut aussi y trouver, chez les animaux recevant du maïs (grain ou ensilage), de 2 à 3 % de grains.

Les bouses sont, selon le mode de conduite des troupeaux, intégrées à la litière (elles font alors partie du fumier) ou récupérées au niveau du lisier ; au pâturage, elles tombent sur le sol et y demeurent, provoquant souvent l'apparition de refus, les touffes d'herbe de ces zones étant mal consommées par les animaux.

Frison/Bougler