Larousse agricole 2002Éd. 2002
P

pH (suite)

Le pH des sols cultivés est en général compris entre 6 et 8,5. On trouve cependant des sols plus acides (podzols) dont le pH atteint des valeurs de l'ordre de 3, et des sols plus alcalins (sols salés) dont le pH peut être supérieur à 9.

Calvet

phanère

Production protectrice apparente de l'épiderme des vertébrés (poil, plume, ongle, griffe, dent).

Allain

phanérogame

Plante à fleurs (par opposition à cryptogame).
SYN. : spermaphyte (« plante à graines »).

Le groupe des phanérogames réunit les plantes dont les organes reproducteurs sont regroupés dans une structure spécialisée appelée fleur, et qui produisent des graines. Il se divise en gymnospermes et angiospermes.

Henry

pharynx

Région anatomique située au fond de la cavité buccale, correspondant au croisement des voies respiratoires et digestives, constituée en particulier du voile du palais et de l'épiglotte.

Bougler/Gallouin

phelloderme

Tissu parenchymateux des tiges et des racines, produit vers l'intérieur par la face interne de l'assise génératrice.

Chaillou

phénologie

Étude de la chronologie des phénomènes biologiques saisonniers végétaux (feuillaison, floraison, etc.) et animaux (migration, hibernation, etc.), en relation avec le climat.

botanique.

Parmi les phénomènes périodiques, on note : pour les céréales, en tenant compte de la date de semis, les dates de levée, de tallage, de montaison, d'épiaison, de floraison et de moisson, et parfois les dates d'autres stades plus précis ; pour certaines plantes et pour les arbres, les dates de bourgeonnement, de feuillaison, de floraison, de maturité des fruits et de défeuillaison. Il existe pour certaines plantes des stades repères beaucoup plus nombreux, désignés par les lettres de l'alphabet accompagnées ou non d'indices chiffrés. L'utilisation des stades repères permet aux arboriculteurs et aux techniciens de s'entendre sur des termes précis, en particulier lors de la détermination des dates des traitements phytosanitaires.

zoologie.

Les observations phénologiques sur le règne animal comprennent par exemple l'époque d'arrivée, de départ ou de passage des oiseaux migrateurs, celle où les oiseaux sédentaires construisent leur nid ou font entendre leurs premiers chants, le moment où les animaux hibernent (chauves-souris, loirs), sortent de leur sommeil ou s'endorment, etc. D'une façon générale en France, à mesure qu'on avance vers le nord ou l'est, ou qu'on s'élève sur les massifs montagneux, ces phénomènes biologiques se trouvent retardés au printemps et avancés à l'automne.

Chaillou

phénotype

Manifestation externe ou apparente des caractères héréditaires contrôlés par les gènes.

Bougler/Gallouin

phéromone

1. Substance sécrétée par les glandes exocrines d'un animal, diffusée à l'extérieur et assurant une communication chimique entre les individus d'une même espèce. 2. Par extension, produit organique de synthèse qui présente les mêmes propriétés de médiateur chimique que cette substance.

Les phéromones sexuelles, les mieux connues, sont émises par les femelles ou par les mâles, et elles ont pour rôle de favoriser les rencontres entre les 2 sexes en vue de l'accouplement. Isolées chez les insectes, elles ont été identifiées, puis obtenues par synthèse. Les principales phéromones sexuelles de synthèse sont proposées aux agriculteurs par l'INRA sous forme de capsules attractives placées dans des pièges englués. Ces pièges sexuels attirent et capturent les insectes mâles, que l'agriculteur dénombre, ce qui lui permet de déterminer le moment le plus propice pour traiter sa culture avec le plus de chance d'efficacité. Il existe ainsi des phéromones pour attirer des carpocapses des pommes et des prunes, la tordeuse orientale du pêcher, les tordeuses de la pelure, des bourgeons, des céréales, de la grappe, de la pyrale du maïs, etc.

Chez l'animal, les phéromones permettent également la perception d'informations très diverses, telles que la présence du danger, l'identification des ennemis ou des amis, le rassemblement pour le combat ou la migration, la présence de nourriture, la nécessité de se reproduire, etc.

Bougler/Gallouin

philodendron

Plante originaire d'Amérique du Sud, cultivée comme plante d'appartement (genres Philodendron et Monstera, famille des aracées).

Il existe de nombreuses espèces de philodendrons : Philodendron scandens, qui résiste aux basses températures, Philodendron erubescens, Monstera deliciosa, couramment vendu sous le nom de philodendron, et Philodendron selloum (ou Philodendron bipinnatifidum).

Culture.

Les philodendrons demandent une température voisine de 18 °C. Ils craignent le soleil direct et sont souvent peu exigeants sur la quantité de lumière. Ils ont besoin d'une humidité de l'air élevée. Leur culture se fait dans un mélange aéré et bien drainé (terre de bruyère, tourbe ou terreau de feuilles avec sable et polystyrène expansé). Les plantes grimpantes ont besoin d'un tuteur, qui, lorsqu'il est enrobé de mousses, peut permettre la fixation des racines aériennes. Celles-ci ne doivent pas être supprimées, mais mises en terre. La multiplication des philodendrons s'effectue par bouturage de tronçons ou d'extrémités de tige munis d'une feuille, par marcottage aérien ou par semis. La température du sol doit être de 20 à 25 °C pour obtenir l'enracinement ou la levée en 15 à 30 jours. Les philodendrons peuvent être attaqués par les cochenilles et les araignées rouges.

Dorion

phlox

Plante annuelle ou vivace originaire d'Amérique du Nord, cultivée pour son abondante floraison, printanière ou estivale (genre Phlox, famille des polémoniacées).

Les phlox sont cultivés pour les jardins et pour la production de fleurs coupées. Les espèces annuelles comprennent en particulier le phlox de Drummond (Phlox drummondii), le plus cultivé. Les espèces vivaces rassemblent les hybrides P. ´ horurum (croisements de Phlox paniculata et Phlox maculata) et les espèces naines, telles que amaena et Phlox subulata.

La multiplication des phlox annuels s'effectue par semis en place ou bouturage. Celle des phlox vivaces se fait en mai-juin par bouturage de racines afin d'éviter la propagation des nématodes des tiges, qui sont les principaux ravageurs. La plantation a lieu entre octobre et avril dans une terre de bonne qualité, fraîche, bien drainée, à exposition ensoleillée.

Dorion