Larousse agricole 2002Éd. 2002
G

glanage

Ramassage des épis restés sur le sol, après l'enlèvement de la moisson.

Le droit de glaner les champs des particuliers était autrefois reconnu aux gens du voisinage.

Mazoyer

glande

Organe ayant pour fonction d'élaborer certaines substances et de les déverser soit à l'extérieur de l'organisme (glandes sudoripares, glandes mammaires), soit dans une cavité naturelle du corps (glandes digestives de l'estomac ou de l'intestin), soit dans le sang ou la lymphe (glandes endocrines : hypophyse, thyroïde, etc.).

Bougler/Gallouin

glèbe

1. Sol cultivé. 2. Motte de terre. 3. Fonds agricole auquel un travailleur, non libre, peut se trouver immuablement attaché et contraint de cultiver.

Mazoyer

gley

Ancien terme qui désignait un faciès de sol, un horizon, un aspect du sol, un processus, en relation avec l'excès d'eau.

MCGirard

gliadine

Petite protéine représentant 30 à 40 % des protéines de réserve du grain de blé.

Il existe une vingtaine de gliadines pour une variété de blé donnée. Le polymorphisme génétique des gliadines est utilisé pour identifier les variétés de blé.

Lapierre

glissement

Déplacement relatif de deux surfaces en contact mobiles l'une par rapport à l'autre.

En machinisme agricole, les roues motrices des tracteurs glissent toujours par rapport au sol, en particulier lorsque le tracteur exerce un effort de traction.

Le glissement correspond à une perte de puissance par perte de vitesse d'avancement : pour un tour de roue, le tracteur parcourt une distance plus courte que celle qui correspond au développement de cette roue (égal à sa circonférence). Si D est la distance parcourue à vide (pratiquement sans glissement) et d la distance parcourue au travail, pour un même nombre de tours de roues, le pourcentage de glissement (G%) est égal à la variation relative de ces deux distances : G% = 100(D-d)/D.Un glissement de 100 % correspond au patinage : le tracteur s'immobilise (d = 0), les roues motrices tournent à vide et creusent le sol, les pneumatiques s'usent anormalement.

Le glissement augmente en même temps que l'effort ; il diminue, pour un même effort, quand le sol devient plus glissant : on dit que l'adhérence diminue. On cherche un équilibre entre un effort important, une vitesse d'avancement compatible avec une utilisation économique de la puissance du moteur et une usure acceptable des pneumatiques. Cet équilibre se situe vers 15 à 20 % de glissement.

Pour un tracteur donné, le glissement peut être diminué, non seulement par un choix judicieux des pneumatiques (largeur, pression interne, souplesse, formes des sculptures, etc.), mais aussi par la répartition des forces verticales sur les roues motrices résultant de la conception du tracteur et de la liaison tracteur-outil : une charge verticale plus forte sur les roues motrices diminue le glissement mais crée une autre perte de puissance appelée résistance au roulement ; il faut donc trouver le meilleur compromis.

Sur les tracteurs modernes, les asservissements au glissement du relevage hydraulique permettent de travailler avec un glissement maximum choisi par le conducteur.

Aubineau

glomérule

Inflorescence aux rameaux très courts et dont les fleurs, très rapprochées, paraissent insérées au même endroit.

Henry

gloxinia

Plante vivace à souche tubéreuse originaire du Brésil, cultivée en serre et en appartement pour ses fleurs abondantes (genre Sinningia, famille des gesnériacées).

Multiplication.

La multiplication du gloxinia se pratique en février-mars. Le semis, à une température de 21 °C, en terrines de terre de bruyère sableuse, permet l'obtention de sujets capables de fleurir après un an de culture. Le bouturage de bourgeons ou de feuilles est peu répandu. La division des tubercules (en fragments comportant un ou deux bourgeons) est possible. Les fragments sont rempotés dans un terreau léger et recouverts de 2 cm de terre.

Culture.

Le gloxinia se cultive en serre ombragée, à une température comprise entre 18 et 20 °C, en atmosphère humide, mais sans humidité stagnante. La température ne doit pas descendre au-dessous de 10 °C. Les arrosages sont abondants jusqu'à la fin de la floraison. On les réduit progressivement lorsque les feuilles commencent à jaunir. Le tubercule hiverne en terre dans un endroit chaud (16 °C) et sec. Le tarsonème et les nématodes sont les principaux parasites animaux. Parmi les maladies cryptogamiques, le botrytis et le phytophthora sont à craindre.

Dorion

glucide

Composant fondamental de la matière vivante, constitué de carbone, d'hydrogène et d'oxygène, jouant dans l'organisme un rôle énergétique.

Les glucides forment un groupe de molécules biologiques polyhydroxylées et porteuses de fonction réductrice (aldéhyde ou cétone). La plupart répondent à la formule chimique Cn(H2O)n, ce qui leur vaut le nom impropre d'hydrates de carbone. Les glucides ont des rôles essentiels : source d'énergie directement utilisable (glucose) ou réserve énergétique (amidon, glycogène), rôle structural (cellulose, chitine), signaux de reconnaissance (partie glucidique des glycoprotéines). Ils sont classés en trois groupes :
les oses (ou sucres simples ou monosaccharides), constitués d'un seul motif élémentaire non hydrolysable et au goût sucré. Le plus connu est un hexose (à 6 atomes de carbone), le glucose ;
les holosides, constitués exclusivement d'oses en nombre variable, compris entre deux (diholosides tels le saccharose, sucre de la betterave à sucre, et le lactose, sucre du lait) et plusieurs milliers (polyholosides ou polysaccharides tels la cellulose et l'amidon), et reliés par des liaisons glycosidiques hydrolysables par traitement chimique ou enzymatique. La cellulose et l'amidon, polymères de glucose aux propriétés très distinctes, ne diffèrent que par la configuration dans l'espace de ces liaisons ;
les hétérosides, qui libèrent par hydrolyse des oses et une partie non glucidique. Les glycoprotéines et les glycolipides sont respectivement des protéines et des lipides porteurs de sucres.

Lapierre