Larousse agricole 2002Éd. 2002
A

aliment (suite)

Pour pouvoir être commercialisés, les aliments composés doivent comporter une étiquette précisant le nom et l'adresse du fabricant, la qualification et le mode d'emploi du produit, la liste des catégories d'ingrédients classées par ordre d'importance pondérale dans la formule, ainsi que diverses indications de teneurs garanties en certains composants chimiques (minima en protéines et matières grasses, maxima en eau, cendres et cellulose brute pour les aliments autres que minéraux ; minima en phosphore et calcium, maxima en chlorure et cendres insolubles pour les aliments minéraux ; nature, teneur et durée garantie des vitamines, additifs ajoutés...).

SCHMIDELY

aliment d'allaitement

Aliment composé complet, en poudre, permettant, après dilution dans de l'eau chaude (39 à 40oC), de confectionner un breuvage couvrant les besoins du jeune veau.

Cet aliment, qui incorpore ou non de la poudre de lait écrémé (PLE), a la composition suivante : matières azotées, de 21 à 25 % de la matière sèche ; matières grasses, de 18 à 21 % de la matière sèche ; glucides, 60 % de la matière sèche. La concentration en matière sèche de l'aliment d'allaitement reconstitué augmente progressivement avec l'âge du jeune et passe ainsi de 10 % au cours de la 1resemaine de présence à l'étable à 23-24 % en fin d'engraissement.

DUVAUX-PONTET

alimentation animale

Ensemble des techniques visant à apporter aux animaux les éléments nutritionnels nécessaires à la couverture des dépenses liées à leur activité de production.

L'alimentation repose sur la mise en œuvre de systèmes d'unités mesurant les flux dans l'organisme de chaque nutriment indispensable (énergie, azote, minéraux, vitamines). Ces systèmes d'unités, doivent donc caractériser la valeur alimentaire des aliments, variable selon la composition des aliments et les traitements technologiques subis, en même temps que les besoins des animaux (entretien et production) qui dépendent du niveau et de la nature de la production zootechnique assurée. Ils permettent ainsi de quantifier, d'une part, l'offre des régimes et, d'autre part, la demande de l'organisme animal. Le principe du calcul des rations alimentaires s'appuient sur ces systèmes d'unités en recherchant un équilibre judicieux entre les apports du régime et les besoins de l'animal exprimés sous la forme de recommandations alimentaires. Cet équilibre peut être atteint en mettant en œuvre des dynamiques et des modalités de présentation et/ou de distribution des rations aux animaux variables selon les types de production.

Comparativement aux autres facteurs de production (reproduction, génétique, santé), l'alimentation représente le poste de charges le plus important (entre la moitié et les trois-quarts du coût de production). Il convient donc d'associer au rationnement une dimension économique par l'utilisation de méthode d'optimisation technico-économique (formulation) au niveau micro-économique (atelier de production, troupeau, exploitation..), mais également au niveau macro-économique, par exemple en prenant en compte le degré d'autonomie d'une région ou d'un pays en matières premières.

Les objectifs et les défis de l'alimentation animale ont évolué au cours du temps. Au début du XX e siècle, l'alimentation animale devait assurer l'augmentation de la production des filières animales, liée à une consommation croissante des produits animaux par la population. Le contexte actuel a conduit le secteur de l'alimentation animale, d'une part, à rechercher une meilleure efficacité biologique de la transformation des aliments en produits animaux face aux limitations des productions dans la majorité des filières animales (quotas) et, d'autre part, à répondre aux exigences croissantes des consommateurs en matière de qualité des produits animaux (sanitaire, organoleptique, diététique). Par ailleurs, il est devenu nécessaire d'intégrer les demandes de la société sur le plan de l'environnement en limitant les risques de pollution d'origine animale et, plus récemment encore, de se soucier du bien-être de l'animal. Ainsi, au-delà de la stricte couverture des besoins des animaux, il est nécessaire de rechercher et prendre en compte les lois de réponses des animaux aux variations des régimes alimentaires. Ces lois de réponses, majoritairement non linéaires, peuvent conduire à identifier des zones d'alimentation optimale différentes selon les objectifs envisagés. Le domaine de l'alimentation animale est soumis à une législation nationale et/ou européenne stricte visant à la réglementation des échanges commerciaux, au respect de la santé des animaux et des consommateurs, à l'autorisation ou l'interdiction d'additifs ou de certains aliments, etc.

Chapoutot

alios

Horizon peu ou pas franchissable par les racines et par l'eau, qui limite la profondeur de sol utilisable par les plantes.

L'alios correspond à un horizon B podzolique, BP cimenté, ou à un horizon placique Femp. On en trouve, en France, dans les sols de la région des Landes.

MCGirard

alizari

Racine de la garance dont on extrait l'alizarine.

Mazoyer

alizarine

Colorant extrait de la racine de la garance, ou obtenu aussi par synthèse.

L'alizarine peut être rouge (avec l'oxyde d'aluminium) ou brune (avec l'oxyde de chrome).

Mazoyer

allaitant, allaitante

Se dit d'une femelle ou d'un cheptel de mammifères dont la production de lait est utilisée directement, par tétée, par les jeunes.

BOUGLER

allaitement

Action de nourrir de lait, naturel ou reconstitué, un animal nouveau-né ; période pendant laquelle les jeunes mammifères sont nourris, exclusivement ou majoritairement, de cette manière.

La durée et la nature de l'allaitement varient selon le type de production et le type d'élevage.

L'allaitement naturel, qui consiste à laisser le jeune téter sa mère, est couramment pratiqué dans les élevages de ruminants (vaches et brebis allaitantes) et chez les espèces où les mères ne sont pas traites (vaches) ou dont la traite ne commence que quelques semaines après la mise bas (brebis) ; dans ce cas, les jeunes consomment à partir de quelques semaines à la fois le lait de leur mère et des quantités croissantes d'aliments complémentaires, de sorte que le sevrage est progressif ; il ne sera total et définitif que lorsque les jeunes seront physiquement séparés de leurs mères.