Larousse agricole 2002Éd. 2002
D

daim (suite)

Élevage.

Les fermes à daim sont développées en Grande-Bretagne, au Danemark, aux USA et, surtout, en Nouvelle-Zélande. Elles abritent le plus souvent quelques centaines de reproducteurs (20 à 40 animaux/ha). En Nouvelle-Zélande, l'insémination artificielle est fréquente, ce qui conduit à un taux élevé de mise bas. L'objectif est de produire une viande à faible taux de gras et à faible teneur en cholestérol.

En France, il existait en 2002 une centaine de fermes à daim, produisant pour la viande et pour la chasse. Bien qu'utilisant des prairies de faible valeur, cette activité dégage des marges faibles (à 18 mois, un sujet se vend environ 100 euros). Ce type d'élevage est plutôt en régression.

Pinet

dard

Petit rameau d'arbre fruitier à pépin, terminé par un bourgeon, capable de donner un rameau fructifère l'année suivante.

Mazoyer

dartmoor

Race de poneys originaire du sud-ouest de l'Angleterre.

Le dartmoor est un poney de petite taille (1,27 m maximum) à la robe baie ou bai foncé, plus rarement alezane. Excellente monture d'école pour les enfants, il est également un poney de sport apte à toutes les disciplines.

Baudouin

datte

Fruit du dattier, à pulpe sucrée très nutritive.

La datte est une drupe de forme allongée. Une chair molle ou sèche, selon les variétés, entoure une graine à consistance cornée. Les dattes molles servent à la fabrication de pains de dattes. Les demi-molles, ou dattes muscades, sont celles qui sont exportées. Les dattes sèches sont les plus répandues dans les pays producteurs ; elles servent à la fabrication de la farine de dattes.

Malézieux

dattier

Palmier des régions arides, tropicales ou semi-tropicales, probablement originaire du golfe Persique, dont le fruit, appelé datte, est consommé et fournit une boisson, le vin de palme, très prisée en Afrique et en Asie (espèce Phoenix dactyliera, famille des palmacées).

Le dattier est un arbre de très grande taille (souvent de plus de 30 m), à pseudo-tronc (stipe) unique, terminé par un panache de feuilles de 5 à 6 m de long. C'est une plante dioïque (il y a des pieds mâles et des pieds femelles) : on place, dans les plantations, un arbre mâle pour 30 à 40 arbres femelles. Les fruits sont des drupes qui forment de longues grappes, ou régimes. Chaque dattier femelle peut produire de 2 à 6 régimes. On distingue les variétés à dattes molles, demi-molles et sèches.

Culture.

Le dattier est cultivé depuis la plus haute antiquité et il s'étend aujourd'hui dans les zones arides, où la datte et ses dérivés servent encore de base à l'alimentation humaine et animale. Il se reproduit par multiplication végétative grâce aux rejets, qui naissent à la base du tronc quand l'arbre a une quinzaine d'années. Ces rejets sont séparés du plant mère quand ils ont plus de 3 ou 4 ans. Ils sont alors mis en pépinière pendant plus d'un an, période durant laquelle ils acquièrent des racines. On les plante ensuite, à un emplacement définitif, à 9 ou 10 m les uns des autres.

Le dattier exige un fort ensoleillement et surtout énormément d'eau, c'est pourquoi on le rencontre généralement sur des terrains profonds et meubles, où il existe une importante nappe phréatique (oasis). La floraison a lieu en mars et en avril. On pratique la fécondation artificielle, en secouant des branches portant des fleurs mâles sur des fleurs femelles en floraison. La maturité des fruits survient de 4 à 5 mois après la floraison. Le rendement moyen se situe autour de 40 kg de fruits par arbre et par an, soit environ 4 t de dattes par hectare. Les dattiers entrent en production à partir de l'âge de 10 ans et produisent encore après 75 ans.

Parasites.

Les dattiers sont sujets aux attaques d'un acarien, Oligonychus afrasiaticus, surtout lors des périodes de forte sécheresse.

Production.

La production mondiale tourne autour de 5 millions de tonnes. Les principaux pays producteurs de dattes sont en Afrique du Nord (Égypte), au Proche-Orient (Iran, Arabie Saoudite) et en Asie (Pakistan). On s'intéresse actuellement aux possibilités de fabrication du sucre de datte, le fruit et même la sève ayant une très forte teneur en saccharose.

Malézieux

daurade

Poisson osseux de la famille des sparidés dont les espèces sont estimées pour leur chair.
SYN. : dorade.

La daurade royale (Sparus aurata), portant une bande dorée entre les yeux, est pêchée en Atlantique et en Méditerranée. Son élevage s'est développé depuis les années 1990 dans plusieurs pays du bassin méditerranéen et représentait, en 1998, 60 500 t, dont le tiers produit en Grèce.

Mariojouls

débardage

Ensemble des opérations d'évacuation des bois abattus et façonnés en forêt.

Le débardage commence généralement par un débusquage qui consiste à tirer les bois jusqu'à un chemin. Il se poursuit par leur évacuation : on les fait parvenir à un dépôt accessible aux véhicules qui les transporteront sur leur lieu d'utilisation.

Dans les forêts accidentées ou fragiles, le débardage se fait encore partiellement (débusquage) avec des chevaux et parfois des boeufs. Mais en général, il se fait au tracteur débardeur, équipé d'un relevage hydraulique, d'une prise de force, d'un treuil, d'un dispositif d'encrage et, souvent, d'une grue ou d'une pince élévatrice. Dans les forêts difficiles d'accès, on utilise le treuil ou l'hélicoptère.

Mazoyer

débardeuse

Machine de récolte des betteraves, parfois automotrice, munie de sa propre trémie de chargement.

Aubineau

débecquage

Opération consistant à couper d'un tiers de sa longueur la partie supérieure ou les deux parties du bec d'un oiseau.
SYN. : épointage, ébecquage.

Le débecquage diminue les risques de picage entre les sujets dominants et dominés.

Duvaux/Pontet

débit proportionnel à l'avancement

Système de régulation équipant les pulvérisateurs et d'autres appareils (épandeurs d'engrais, semoirs, etc.), et qui permet d'assurer automatiquement un rapport constant de proportionnalité entre la vitesse d'avancement de l'appareil et le débit des buses.
ABRéV. : DPA.

Les premiers systèmes de captage (vitesse, pression ou débit) étaient mécaniques, mais actuellement ils font appel à l'électronique (débit ou pression) et à des radars (vitesse réelle d'avancement).

De Fournas