Larousse agricole 2002Éd. 2002
C

cyclamen (suite)

Culture.

Le cyclamen de Perse se multiplie par semis. Avec les hybrides de première génération, la culture se déroule sur sept à neuf mois. Le semis s'effectue dans de la tourbe désinfectée. La température de croissance la plus favorable est de 18 oC. On pratique le premier repiquage au stade 2 ou 3 feuilles en maintenant le collet hors du terreau. Après un second repiquage, les plantes sont mises en pot et cultivées entre 22 et 25 oC pendant 6 ou 7 semaines. Lorsque les boutons floraux dépassent le niveau des feuilles, l'arrosage se fait par le bas du pot. La floraison est favorisée par une température comprise entre 12 et 15 oC.

Les cyclamens rustiques se multiplient par semis en automne, mais la floraison n'apparaît qu'au bout de 3 ou 4 ans. La plantation de tubercules de novembre à mars permet d'obtenir des fleurs plus rapidement. Ces cyclamens prospèrent bien en sous-bois.

Maladies et parasites.

Une maladie cryptogamique (Fusarium oxysporum cyclamini) et une bactériose (Erwinia carotovora) peuvent entraîner la mort des plantes. L'excès de salinité peut provoquer l'enroulement du bord des feuilles et une floraison sous le feuillage. Parmi les parasites animaux, les larves d'otiorrhynque, qui se nourrissent de racines, et les adultes, de feuilles, sont les plus dangereux.

Production.

Le cyclamen est, après le chrysanthème, la plante fleurie la plus produite en France.

Dorion

cycle génital

Ensemble des modifications cycliques, anatomiques et physiologiques des différentes parties de l'appareil génital des femelles de mammifères.

Le cycle génital évolue parallèlement au cycle ovarien : au moment de l'ovulation, le col de l'utérus est ouvert et sécrète un mucus abondant, tandis que les cellules ciliées de l'oviducte ont une forte motricité; l'utérus sera de même préparé à recevoir les embryons au moment du développement du ou des corps jaunes.

Chavatte/Palmer

cycle œstral

Ensemble des modifications cycliques du comportement des animaux, apparaissant parallèlement au cycle ovarien.

Au moment de l'ovulation, la femelle recherche ou accepte le coït. Dans la plupart des espèces, les femelles refusent le rapprochement sexuel pendant la période de maturation du corps jaune.

Chavatte/Palmer

cycle ovarien

Ensemble des modifications structurales et fonctionnelles cycliques de l'ovaire, revenant à intervalles réguliers au cours de la période d'activité sexuelle si la fécondation n'a pas eu lieu.

Par définition, le 1er jour du cycle correspond à l'ovulation chez les mammifères domestiques. L'ovulation est précédée par une phase de maturation folliculaire (4 jours chez la vache) et suivie par une phase de développement et de fonctionnement du corps jaune (phase lutéale : 18 jours chez la vache). S'il n'y a pas fécondation, le corps jaune involue sous l'action de prostaglandines, et une nouvelle phase de maturation folliculaire apparaît. Par contre, s'il y a fécondation, le corps jaune se maintient pendant la plus grande partie de la gestation.

Selon les espèces, les cycles peuvent être continus toute l'année ou ne se dérouler qu'à certaines saisons en fonction de la photopériode. Dans d'autres encore, le cycle ovarien est arrêté juste avant l'ovulation ; il ne repartira que s'il y a rapprochement et ovulation déclenchée par le coït (lapine...).

Chavatte/Palmer

cycle sexuel

En reproduction animale, ensemble des modifications structurales, fonctionnelles, hormonales et comportementales de l'appareil génital des mammifères femelles, revenant à intervalles réguliers au cours de la période d'activité sexuelle si la fécondation n'a pas eu lieu.

Ce cycle correspond à l'intervalle qui sépare deux périodes d'œstrus, et par extension deux ovulations successives. Il est d'environ 21 jours chez la vache et la jument, de 17 à 18 jours chez la brebis, de 18 jours chez la chèvre, de 20 jours chez la truie. La période pendant laquelle se succèdent les cycles sexuels peut être continue à partir de la puberté (vache, truie) ou discontinue (chèvre, brebis, jument). Dans ce dernier cas, on distingue chaque année une saison sexuelle et une saison non sexuelle.

Chavatte/Palmer

cyme

Inflorescence dont l'axe principal et chacun des axes secondaires est terminé par une fleur.

Les cymes sont des inflorescences dites définies, qui s'opposent aux inflorescences indéfinies (grappes). On distingue plusieurs types de cymes selon la disposition des ramifications. Dans les cymes unipares, chaque rameau ne produit qu'un seul rameau secondaire. La cyme unipare est hélicoïde si les nouveaux rameaux apparaissent alternativement à droite et à gauche (hémérocalle, par ex.), scorpioïde s'ils sont toujours du même côté (myosotis, héliotrope...). Dans les cymes bipares, chaque rameau produit 2 rameaux opposés (gypsophile, par ex.). Dans les cymes multipares, chaque rameau en produit 3 ou plus.

Henry

cynips

Minuscule insecte hyménoptère parasite dont les œufs provoquent des galles sur les bourgeons, les feuilles ou les fruits des chênes (espèce Biorhiza aptera, famille des cynipidés).

STREBLER/RAYNAL

cyprès

Arbre ou arbrisseau résineux à feuillage persistant des zones tempérées chaudes, commun dans le sud de l'Europe, ayant une forme nettement conique et un feuillage généralement dense, parfois planté en haie comme coupe-vent (genre Cupressus, famille des cupressacées).

La multiplication des cyprès s'effectue par semis, mais surtout par greffage. Les principales essences couramment cultivées du genre Cupressus sont le cyprès pyramidal, le cyprès de Lambert et le cyprès de l'Arizona.

Le cyprès pyramidal.

Le cyprès pyramidal (Cupressus sempervirens), naturalisé dans le Midi, s'accommode des terrains pauvres, secs et calcaires. Pour l'horticulture, on utilise souvent la variété stricta.

Le cyprès de Lambert.

Cette espèce (Cupressus lambertiana ou Cupressus macrocarpa) demande une atmosphère humide et résiste au vent et au sel. Peu exigeant pour les qualités du sol, il craint le froid. Les variétés horticoles les plus importantes sont `Goldcrest' et lutea. Le cyprès de Lambert a donné, avec Chamaecyparis nootkatensis, un hybride naturel, le cupressocyparis (Cupressocyparis leylandii), très intéressant du point de vue horticole.