Larousse agricole 2002Éd. 2002
C

croupe

Partie postérieure du corps de certains animaux (chevaux, bovins, ovins...) ayant le bassin pour base anatomique et correspondant à la partie supérieure des cuisses et des fesses.

Bougler/Gallouin

croupion

Extrémité postérieure du corps des oiseaux, comprenant les dernières vertèbres et supportant les plumes de la queue.

Dans la partie supérieure du croupion se trouve la glande uropygienne, qui sécrète les matières grasses dont les oiseaux se servent pour enduire leurs plumes afin de les rendre imperméables à l'eau et au vent.

Bougler/Gallouin

croûte

Horizon durci d'épaisseur très variable.

On distingue essentiellement 2 types de croûte. Les croûtes de battance réduisent l'infiltration, accroissent le ruissellement, favorisent l'érosion et peuvent aussi constituer une gêne pour la germination. Les croûtes calcaires sont des horizons continus et indurés constitués par la concentration de calcaire ou de gypse, pouvant comporter des sels de Mg, K, Na ; elles constituent, avec les dalles, les formes les plus compactes des encroûtements. Ce dernier terme regroupe les formes d'accumulation moins indurées : amas calcaires, nodules (concentrations discontinues), encroûtements massifs ou nodulaires (nodules pris en masse dans une gangue calcaire).

MCGirard

crown-gall

Terme anglo-saxon servant à désigner une maladie du collet des végétaux ligneux due à une bactérie du sol, Agrobacterium tumefaciens, et caractérisée par l'apparition de tumeurs parfois volumineuses qui peuvent conduire à la mort de la plante.

Raynal

cru

1. Région bien délimitée, de taille variable, produisant des vins caractéristiques. 2. Vin récolté sur un territoire déterminé.

En France, les crus peuvent tirer leur nom d'une région (par exemple, Coteaux du Layon), d'une propriété (par exemple, Château-Latour dans le Bordelais) ou d'une ou plusieurs parcelles (par exemple, Clos Vougeot en Bourgogne).

De Fournas

cryophile

Se dit d'un micro-organisme qui peut se développer en dessous de 0 oC.

Chaillou

Cryphonectria parasitica

Champignon responsable, chez le châtaignier, de la maladie du chancre de l'écorce, se manifestant par des lésions brun rougeâtre avec boursouflures jaunâtres sur l'écorce des branches et du tronc, qui finit par mourir.
SYN. : Endothia parasitica.

Cryphonectria parasitica est responsable de la disparition de très nombreux châtaigniers dans le monde. Pour lutter contre ce parasite, il faut détruire les lésions par curetage, mettre à nu le bois et badigeonner toutes les plaies avec une peinture fongicide. Les arbres totalement atteints doivent être obligatoirement abattus puis détruits par le feu, ainsi que leurs souches.

Il existe aussi un procédé de lutte biologique, qui consiste à introduire dans les parties atteintes, à la périphérie des jeunes chancres, des souches de C. parasitica dont la virulence est atténuée. Grâce à la dissémination de cet inoculum, la maladie régresse dans les châtaigneraies traitées.

Raynal

cryptogame

Se dit d'un végétal dont les organes de la reproduction ne sont pas visibles.

Les champignons, les mousses, les fougères sont des organismes cryptogames, par opposition aux conifères et aux plantes à fleurs, dont les organes de reproduction (cônes et fleurs) sont apparents.

Raynal

cryptogamique

Se dit des maladies des plantes occasionnées par des champignons microscopiques.

cryptomeria

Grand conifère originaire d'Asie, à croissance rapide, utilisé en sylviculture et pour l'ornementation des jardins (espèce Cryptomeria japonica, famille des taxodiacées).
SYN. : cyprès du Japon, cèdre du Japon.

Seul représentant de son genre, ce conifère croît de préférence en situation ensoleillée et abritée, sous climat maritime tempéré. Il apprécie un sol frais bien drainé, légèrement acide, et se multiplie en septembre par semis ou par bouture. Il a donné de nombreux cultivars aux formes naines étalées (spiralis, globosa nana, etc.).

Dorion

cryptophyte

Se dit d'une plante dont aucun organe végétatif n'est visible durant la mauvaise saison, les bourgeons étant enfouis dans le sol, portés par des rhizomes, des tubercules ou des bulbes.
SYN. : géophyte.

Girard

cryptorchide

Mâle dont l'un ou les deux testicules ne sont pas descendus dans les bourses mais sont restés dans la cavité abdominale après la naissance.

Chavatte/Palmer

cubage

Opération d'évaluation du volume de bois utile d'un arbre debout ou abattu.

Le cubage d'un arbre sur pied consiste à estimer la hauteur du tronc, à mesurer son diamètre à 1 m 30 au-dessus du sol et à calculer approximativement son volume de bois utile par des formules établies. Il existe des tableaux (tarifs de cubage) pour différents types de peuplements forestiers. Le cubage des bois abattus est plus précis.

Mazoyer

cuir

Peau des animaux domestiques ou sauvages ayant subi un tannage qui l'a rendue insoluble à l'eau.

La filière cuir recouvre les activités de tannerie, de mégisserie, de fabrication de chaussures, de ganterie et de maroquinerie. Avec 40 000 personnes, elle a réalisé en 1998 un chiffre d'affaires de 24 milliards de francs.

cuivre

Élément chimique métallique de symbole Cu, de numéro atomique 29 et de masse atomique 63, 54.

Le cuivre, qui intervient dans de nombreuses réactions biologiques, joue un rôle indispensable dans le monde végétal et animal.

Chez les végétaux.

Le cuivre est un oligo-élément qui agit comme cofacteur d'enzymes, notamment celles qui interviennent dans la synthèse de lignine (les polyphénoles oxydases), et celle qui protège les tissus végétaux contre les effets destructeurs des radicaux libres de l'oxygène (la superoxyde-dismutase).

Les cultures prélèvent dans le sol de 50 à 100 g de cuivre par hectare et par an. Pour pallier d'éventuelles carences, il faut apporter de 20 à 50 kg de sulfate de cuivre par hectare tous les 3 à 10 ans. Certains sels de cuivre (sulfate de cuivre, oxyde cuivreux, oxychlorure), qui présentent de remarquables propriétés préventives à l'égard de divers champignons pathogènes, ont été utilisés pour la défense des cultures, en particulier celle de la vigne. Mais le cuivre peut, à la longue, devenir toxique pour les cultures, surtout en terrain acide. Dans une terre calcaire, il est, en revanche, pratiquement inactivé, ce qui diminue les risques de toxicité. C'est pourquoi on apporte souvent des amendements calcaires magnésiens pour limiter ces risques.