Larousse agricole 2002Éd. 2002
C

conditionneur de fourrage (suite)

Le conditionneur à fléaux comporte des fléaux articulés sur des tiges parallèles à l'axe de rotation ; il convient bien aux fourrages de prairies naturelles ensilés avec préfanage. Il existe aussi un appareil de conditionnement constitué de doigts articulés passant entre les dents fixes d'un peigne, éventuellement escamotable.

Les conditionneurs indépendants se font rares. La faucheuse-conditionneuse, qui est une faucheuse (à barre de coupe, à tambours ou assiettes) équipée d'un dispositif de conditionnement, les remplace.

Aubineau

conductance

Terme caractérisant la vitesse d'échange (unité ms-1) au niveau des surfaces (organes ou végétation).

La conductance dépend de la dimension des surfaces, de leur rugosité et surtout de la vitesse du vent. Ce terme est très utilisé pour caractériser des couches limites des surfaces sur les échanges. Les échanges s'opèrent au niveau des stomates qui sont caractérisés par une conductance stomatique.

PERRIER

conductivité hydraulique

Paramètre quantifiant la facilité avec laquelle un sol poreux, saturé d'eau, se laisse traverser par celle-ci.

Le fonctionnement hydrodynamique des sols est décrit par la loi de Darcy, applicable pour les petites vitesses d'écoulement de l'eau généralement observées dans les sols. D'abord établie pour les milieux saturés en eau, elle a été généralisée pour les milieux non saturés en eau. La conductivité hydraulique est maximale dans un milieu saturé en eau, et sa valeur diminue avec la teneur en eau du sol.

Calvet

conduite

1. Zootechnie. Action d'assurer l'élevage des animaux.

2. Viticulture, Arboriculture. Action d'assurer la culture de la vigne et des arbres fruitiers selon des systèmes de taille et des dispositions de la végétation particuliers (conduite en espalier, conduite en gobelet par exemple).

Bougler/Gallouin/Roger-Estrade

cône

1. Fruit des conifères (pins, sapins notamment). 2. Inflorescence du houblon.

Chaillou

confiserie

1. Produit alimentaire dans lequel l'élément dominant est le sucre. 2. Par extension, atelier, usine, magasin ou secteur économique de fabrication et de commercialisation des produits de confiserie.

En France, le secteur compte une centaine d'entreprises industrielles et un millier d'artisans, pour une production totale avoisinant 210 000 t. Il s'agit cependant d'une industrie internationalisée et capitalistique dans laquelle quelques grands groupes détiennent une part importante du marché. La consommation est de 3,6 kg de bonbons par personne et par an.

Les technologies de fabrication des confiseries sont variées selon le type de produit (fruits confits, pâtes de fruits, bonbons, fondants, pastilles, etc.). Elles comportent généralement une phase de mélange des ingrédients (eau, sucre, sirops de glucose, colorants, agents de texture), une phase de cuisson-concentration, puis une phase de mise en forme par tirage, filetage, pressage ou moulage.

Remeuf

confiturerie

Secteur industriel qui fabrique des confitures à partir de fruits et de sucre.

En volume, la production familiale égale la production industrielle.

Sur le plan technologique, la confiturerie fait appel à des équipements et à des méthodes relativement simples, qui se rattachent à la fois à l'appertisation et à la confiserie.

La chaîne de fabrication commence par le stockage des fruits. Ceux-ci peuvent être conservés à l'état frais sous atmosphère contrôlée, ou après un traitement chimique (dioxyde de soufre), ou encore à l'état congelé pour les fruits rouges, par exemple.

La fabrication proprement dite comporte une précuisson des fruits, puis une ébullition, qui a pour objet d'évaporer une partie de l'eau et de faire pénétrer le sucre dans les fruits. La préparation de la confiture se fait à partir d'un mélange, en parties à peu près égales de fruits et de sucre, duquel on évapore environ 45 % d'eau. La confiture est alors conditionnée dans des pots en verre fermés hermétiquement, dans lesquels elle acquiert une texture épaissie ou gélifiée au cours du refroidissement, favorisée éventuellement par l'ajout de pectines.

Ces opérations sont réalisées soit selon des méthodes traditionnelles (bouilloires de 50 à 200 l) dans les petits ateliers, soit en faisant appel à des procédés en continu.

REMEUF

conformation

Morphologie extérieure d'un animal, appréciée en fonction de son objectif de production.

La conformation des animaux d'élevage peut être jugée grâce à 2 méthodes : le pointage, où un expert donne une note aux diverses régions du corps de l'animal, en référence à un animal qui serait idéal pour la production considérée (lait, viande...) ; la prise de mensurations, où l'on apprécie le développement relatif des régions du corps (tour de poitrine, hauteur au garrot, largeur aux hanches...).

Bougler/Gallouin

confusion sexuelle

Perturbation du comportement d'un insecte mâle dans sa recherche d'une femelle à féconder, par la présence dans l'air de phéromones sexuelles de synthèse.

La confusion sexuelle est un moyen de lutte biologique, notamment en arboriculture et en viticulture, contre certains papillons (dont les chenilles attaquent les cultures) et coléoptères. Les phéromones spécifiques de ces espèces sont placées dans des diffuseurs ou des pièges, au sein des parcelles. Dans ces conditions, une grande proportion de mâles n'arrive pas à rencontrer les femelles, d'où une réduction de la population des ravageurs et des dégâts qu'ils occasionnent.

Raynal

congélation

Procédé de conservation des denrées périssables obtenu par refroidissement jusqu'à des températures, allant de - 10 oC à - 18 oC selon les produits, suffisantes pour éviter leur détérioration biologique.

Mazoyer

congénital, congénitale

Qui existe, est présent à la naissance.

Bougler/Gallouin

congestion

Accumulation de sang dans les vaisseaux d'un organe, d'un tissu ou d'une région du corps, due soit à un accroissement du débit des artères (congestion active), soit à un ralentissement du débit veineux (congestion passive).

La congestion active est la plupart du temps une réponse vasculaire à une agression locale, régionale ou générale ; elle se traduit par une inflammation et un apport de cellules sanguines destinées à lutter contre la cause de l'agression.