Larousse agricole 2002Éd. 2002
C

cochette (suite)

Le déclenchement des premières chaleurs (ou puberté) se situe aux environs de 6 mois. Des modifications dans la conduite de l'élevage (transport, changement de local...) peuvent provoquer le premier œstrus, en particulier si elles sont pratiquées en période prépubertaire (vers 150 jours). Il est alors possible de grouper l'apparition des chaleurs des cochettes d'un même lot, ce qui permettra ultérieurement la conduite en bande.

Bourgeat

cochonnet

Petit du porc.

Malézieux

cochylis

Petit papillon de nuit du groupe des tordeuses, dont la chenille attaque les grappes de vigne (espèce Eupœcilia ambiguella, famille des tortricidés).
SYN. : conchylis

STREBLER/RAYNAL

cocon

Enveloppe formée d'un long fil de soie enroulé, filé par la chenille de nombreux insectes, notamment de papillons, parmi lesquels le bombyx du mûrier, ou ver à soie.

cocoteraie

Lieu planté de cocotiers.

Malézieux

cocotier

Grand palmier des régions tropicales, probablement originaire de l'Asie du Sud-Est, cultivé pour son fruit, la noix de coco (espèce Cocos nucifera, famille des palmacées).
Un lieu planté de cocotiers est appelé cocoteraie.

Le cocotier peut atteindre de 20 à 25 m de haut. Il possède une tige (stipe) droite à base renflée, qui porte des cicatrices semi-circulaires laissées par les feuilles tombées au cours de la croissance. Un grand panache d'une trentaine de feuilles persistantes d'un vert soutenu, longues de 4 à 7 m, s'étale au sommet du stipe. Au départ entières, elles se déchirent ensuite en longues lanières disposées comme les barbes d'une plume. Les inflorescences, à fleurs mâles et femelles, se développent à l'aisselle des feuilles ; les fleurs mâles parviennent à maturité avant les fleurs femelles. De 12 à 13 mois après leur éclosion, les fleurs femelles donnent les noix de coco. Un arbre porte de 12 à 20 régimes, composés chacun de 10 à 20 noix à divers stades de développement.

Il existe plusieurs variétés de cocotiers, qui sont classées suivant 2 grands types : les cocotiers `Grands', dont la fécondation est croisée, et les cocotiers `Nains', pour lesquels l'autofécondation est de règle.

Culture.

Le cocotier pousse particulièrement bien au bord de la mer, même sur les terrains légèrement salés. Il est exigeant en lumière et en chaleur. Il se reproduit par son fruit (on choisit les semences de préférence sur les arbres gros producteurs et bien conformés). La germination, obtenue dans un lit de sable humide, le germoir, s'échelonne sur 2 à 4 mois. Les noix germées sont ensuite transférées en pépinière pour la préparation des plants. On ne met en place définitivement que des plants âgés de 6 à 8 mois ; ils sont disposés à 8 ou 10 m les uns des autres, dans un dispositif en triangle équilatéral. L'apport d'engrais permet de doubler la production.

Maladies et ravageurs.

Peu de maladies attaquent le cocotier. En revanche, de très nombreux insectes creusent le bourgeon terminal, ce qui peut provoquer la mort de l'arbre.

Récolte.

Les premières récoltes ont lieu vers la 4e année pour les `Nains' et la septième pour les `Grands' (bien qu'il soit possible d'obtenir des fruits dès la 5e année si les conditions de culture sont bonnes). La production, continue tout au long de l'année, va croissant jusqu'à la 15e, voire la 20e année. Un cocotier fait des fruits jusqu'à l'âge de 60 ans. En moyenne, un cocotier `Grand' fournit 50 noix par an, mais ce chiffre peut atteindre 100 noix avec certaines variétés améliorées cultivées dans de bonnes conditions. Le rendement des variétés hybrides se situe entre 100 et 150 noix par arbre et par an en conditions moyennes de production, mais peut s'élever à 250 noix quand la culture est réalisée dans des conditions optimales. Les meilleurs hybrides peuvent alors produire de 3 à 5 t de coprah par hectare et par an. En moyenne, on peut compter sur une production annuelle de 5 000 à 8 000 noix par hectare, selon les conditions de sol, de climat et de culture, ce qui correspond à un rendement annuel de 1 à 1,5 t de coprah et plus de 1 t de coïr (enveloppe fibreuse de la noix) par hectare.

Utilisations.

On cultive le cocotier pour son fruit, la noix de coco, qui fournit de nombreux produits (lait de coco et poudre de coco, à usage alimentaire, huile, fibres) et pour son bois. Les fibres (issues du coïr) servent à fabriquer des cordages particulièrement résistants au sel marin, connus sous le nom de cordes de Manille ; le bois est souvent utilisé pour la confection de petits objets et ustensiles, voire de meubles. On extrait du coprah l'huile ou le beurre de coco, qui fond au-dessus de 22 oC. La qualité du coprah dépend beaucoup de son mode de préparation : le séchage doit être rapide (moins de 3 jours) pour limiter les attaques de moisissures et ne pas induire de contamination.

Production.

On estime à environ 5 millions de tonnes la production annuelle mondiale de coprah. L'Asie, en particulier les Philippines, fournit les 3/4 du marché.

Malézieux

code Munsell

Charte de couleur utilisée internationalement par les pédologues pour décrire la couleur du sol.

Le code comporte 3 variables : la teinte qui va du rouge (10 R) au brun (10 YR) puis au jaune (Y) et au bleu (B), la clarté qui va du noir (0) au blanc (10), et la pureté qui va du terne (0) au vif (8). La couleur d'un horizon LA issu d'un limon des plateaux est par exemple 10 YR 4/3 : teinte = 10 YR, clarté = 4, pureté = 3. Une couleur rouille pourra être 7,5 YR 5/6, et une couleur blanche 10 YR 8/2. Des formules mathématiques permettent de passer de ce système au système international des couleurs (rouge-vert-bleu).

MCGirard

coefficient d'utilisation digestive

Coefficient qui permet d'apprécier le flux digéré (c'est-à-dire non retrouvé dans les fèces) d'un nutriment ou d'un principe nutritif en proportion de son flux ingéré.
ABRéV. : CUD.

La mesure expérimentale la plus simple aboutit à la détermination du CUD apparent :

CUD apparent = (flux ingéré - flux fécal) x 100 / flux ingéré.

Ce coefficient est à distinguer du CUD réel (ou vrai), qui tient compte de la production endogène de certains éléments par le tube digestif (azote, phosphore, notamment) :